Comment repenser l’économie du Québec pour une relance verte et responsable?

 

 23 juillet 2020

Depuis quelques mois, l’économie du Québec tourne au ralenti alors que l’état d’urgence sanitaire a justifié la fermeture de nombreuses entreprises. Maintenant, notre nation fait face à un défi de taille quant à sa relance économique. Il faudra faire preuve de courage et de créativité pour que le Québec retrouve sa prospérité.

Cependant, ce qui apparaît comme un défi est aussi une opportunité de repenser nos façons de faire et de laisser une économie plus durable aux générations futures. C’est cette réflexion d’une économie plus verte et plus équitable que souhaite susciter la Relève de la CAQ dans son chantier de réflexion sur la relance économique du Québec.

Pour une relance économique responsable, la Relève compte aborder deux enjeux majeurs auquel le Québec fait présentement face:

  • La nécessité d’une transition énergétique pour une économie verte
  • Le spectre de l’endettement des générations futures

Une relance économique verte

Entre 1990 et 2016, les émissions de gaz à effet de serre du Québec n’ont diminué que d’environ 10%, alors que nos cibles prévoyaient plutôt une baisse de 20% pour 2020. Pourtant, avec ses ressources hydroélectriques qui font l’envie du monde entier, le Québec a tous les outils nécessaires pour réussir une transition énergétique créatrice de richesse.

La Relève souhaite lancer la réflexion sur des solutions à long terme pour que la relance économique soit une pierre d’assise de la transition énergétique. Les membres auront donc l’occasion de prendre position sur des enjeux comme l’accompagnement des entreprises, les investissements en transport en commun, en recherche et en technologies vertes, l’efficacité énergétique et le rôle du Québec à l’international pour faciliter la transition énergétique.

Une relance économique responsable

Si l’environnement fait partie intégrante de l’équité entre les générations, il ne faudrait pas non plus perdre de vue l’endettement qui constitue un risque réel à l’aube de la relance économique. En effet, il est estimé que la dette du Québec pourrait passer de 45% à 58% du PIB, une hausse de 13% qui pourrait créer un lourd fardeau pour les générations futures.

Pour réussir la relance, il faudra donc envisager des pistes d’avenir économiquement responsables. En ce sens, la Relève souhaite notamment réfléchir au rôle du Fonds des générations, à l’équilibre budgétaire et au vieillissement de la population dans le contexte de la relance économique.

Un défi à la hauteur de notre génération

La nécessité d’une transition énergétique et d’une gestion responsable des finances publiques constitue un défi économique majeur pour la relance économique du Québec. Les enjeux sont élevés, mais si nous réussissons, les générations futures pourront profiter d’un Québec à la fois vert et prospère, héritage d’une relance économique responsable et durable.

Pour y parvenir, il faudra repenser nos façons de faire et décider clairement de nos priorités pour l’avenir. Notre génération a l’audace et l’ambition pour porter ces changements essentiels, et la Relève portera ces idées nouvelles pour le Québec de demain. Pour participer à la réflexion, nous vous invitons à rejoindre le chantier de réflexion Repenser l’économie – Une relance économique verte.

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Le défi du siècle: comment le Québec peut-il mieux s’adapter aux nouvelles réalités numériques?

 

 23 juillet 2020

En bouleversant du jour au lendemain la vie des Québécois, le confinement a accentué la place, déjà considérable, des technologies numériques dans nos vies, forçant ainsi l’État, les entreprises et les citoyens à composer avec de nouvelles réalités. Alors que bon nombre de ces changements sont appelés à demeurer même après la pandémie, il convient de réfléchir à des moyens pour permettre au Québec d’adopter un virage technologique remis à plus tard depuis trop longtemps.

Pour la Relève, le numérique est une préoccupation de longue date, constituant à la fois un domaine d’avenir pour le Québec et une source de changements nécessaires à mettre en chantier dès maintenant. À la sortie du confinement, trois enjeux criants d’actualités liés aux technologies numériques doivent se situer au coeur d’un virage numérique québécois:

Le télétravail, une nouvelle réalité en manque d’encadrement

En mettant le Québec “sur pause” l’espace de quelques semaines, le gouvernement a forcé de nombreux travailleurs à se tourner vers le télétravail pour assurer leur gagne-pain depuis leur domicile. Un sondage Léger publié en avril dernier révélait que pas moins de la moitié des travailleurs étaient en télétravail et que 79% d’entre eux disaient aimer l’expérience. Dans la fonction publique, c’est 71% des employés qui ont dû travailler de chez eux, et l’on songe déjà à conserver certaines pratiques de travail à distance dans l’après-pandémie.

Malgré ces avenues prometteuses, il y a encore énormément de zones grises en ce qui concerne le télétravail, qui n’est que très peu régulé par des lois en vigueur pensées alors que cette nouvelle façon de travailler n’existait pas ou peu. En effet, de nombreux questionnements sont soulevés par l’essor de cette pratique, notamment en ce qui concerne la frontière entre vie personnelle et vie professionnelle, les horaires de travail, les accidents de travail et d’éventuels avantages fiscaux similaires à ceux octroyés aux travailleurs autonomes. Ces enjeux se doivent d’être abordés pour permettre aux Québécois de profiter pleinement du télétravail et de tous les avantages qu’il peut comporter.

Réussir la transition numérique des PME

En raison des réalités du confinement, les entreprises québécoises se tournent comme jamais vers le numérique pour rester en contact avec leurs clients et poursuivre leurs activités en contexte de pandémie. Pourtant, si les gros joueurs ont pour la plupart réussi à prendre le virage numérique, difficile d’en dire autant des PME du Québec. En effet, une étude de la Banque de développement du Canada révélait récemment que seules 19% des PME au pays atteignent un profil numérique avancé, ce qui signifie que quatre PME sur cinq ont du travail à faire sur ce front. Pour assurer l’avenir de l’économie québécoise, une transition numérique massive doit être envisagée dès maintenant.

Ce constat fait place à de nombreux questionnements, notamment en ce qui a trait au rôle de l’État pour aider les PME à moderniser leurs façons de faire et à avoir accès aux technologies nécessaires pour profiter du télétravail. L’importance du commerce en ligne, dominé par des géants étrangers, exige également une évolution nécessaire pour que les commerçants québécois puissent rejoindre leurs clients plus efficacement et offrir leurs services en ligne lorsque cela est possible. Alors que le numérique sera central à l’économie de demain, il est impératif de permettre aux PME québécoises de suivre le mouvement plutôt que de regarder passer la parade.

Un État 2.0 pour mieux servir les Québécois

Si les incertitudes liées à la pandémie ont poussé les Québécois à rechercher le soutien de l’État, le confinement a souligné le besoin pour ce dernier d’être plus accessible aux citoyens par les voies numériques. En effet, l’achalandage monstre sur les lignes téléphoniques gouvernementales et la difficulté éprouvée à rejoindre certains groupes démontrent la nécessité pour l’État de miser sur le numérique pour mettre au point des services robustes et plus efficaces pour traiter les besoins des citoyens.

Il est donc nécessaire d’innover pour accélérer la transition numérique de l’État québécois. Que ce soit en santé avec la télémédecine ou en éducation avec L’École ouverte, de nombreuses initiatives méritent d’être explorées et perfectionnées pour permettre à tous d’interagir plus facilement avec le gouvernement. Ce virage pose aussi certaines questions concernant la souveraineté numérique de l’État québécois, ainsi que la part des communications étatiques qui devraient s’effectuer par le Web. En attaquant autour de ces nouvelles interrogations, nous progresserons vers un État 2.0, qui serait plus efficace, plus réactif et plus facile d’accès pour les Québécois.

Le défi du siècle

Il va sans dire que le XXIe siècle sera celui du numérique. Les nouvelles technologies ont déjà révolutionné nos façons de communiquer, de consommer et de faire des affaires, et le Québec doit trouver des solutions aux enjeux soulevés par cette révolution pour l’État, pour les entreprises et pour les télétravailleurs. Ce n’est rien de moins que le défi du siècle, un défi que le Québec peut et doit relever pour se situer à l’avant des tendances mondiales pour les années à venir.

Fidèle à sa grande préoccupation pour les enjeux numériques, la Relève caquiste invite les jeunes Québécois à aborder de front ces questions cruciales pour l’avenir du Québec lors de son congrès 2020 – Repenser le Québec. Pour participer à la réflexion, nous vous invitons à vous inscrire et à rejoindre le chantier de réflexion Repenser le numérique – S’adapter aux nouvelles réalités.

 

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Les candidats au poste de responsable des campus

 

 14 juillet 2020

Voici les candidats pour le poste de responsable des campus et du membership.

 

 

 

 

 

Anthony Demers

Finissant en relations industrielles, je suis impliqué auprès de mon association étudiante depuis 3 ans. Ayant gravi les échelons du poste de secrétaire, je suis désormais responsable des comités. Ma principale responsabilité y est d’organiser le colloque en relations industrielles, le concours d’excellence en relations industrielles et le bal des finissants. Sur une note plus personnelle, mes passions sont l’entrainement physique, l’automobile (Américaine), la psychologie et bien sûr la politique. Mon politicien préféré est étrangement Francois Hollande… Étrangement, car je ne partage pas toutes ces idées, mais je respecte profondément son parcours et sa ténacité qui l’a mené aux plus grands sommets!

Voilà donc, j’espère être élu au poste de responsable campus et pouvoir servir notre organisation comme il se doit!

Merci à vous,

 

 

 

 

 

Vincent Desrosiers

Vincent est un jeune homme âgé de 20 ans originaire de Joliette, dans Lanaudière. Cet automne, il va entamer son baccalauréat en science politique à l’université Laval. Vincent a toujours été un grand intéressé de l’histoire et de la politique. Débordant d’énergie, il décida enfin de s’impliquer en politique. Nouvellement membre de la CAQ, Vincent est persuadé que son implication à la CRCAQ serait plus que bénéfique pour l’avenir de la Coalition avenir Québec et pour la jeunesse. Il se donne la mission d’inciter l’implication des jeunes adultes en politique et à promouvoir leurs idées. Selon lui, un Québec fort est un Québec qui s’affirme en tant que nation et qui regarde loin devant. En 2017, il devient président du conseil étudiant de son école secondaire à Saint-Félix-de-Valois. Il entreprit de nombreux projets comme l’installation de tables à pique-nique, l’installation de fauteuils à la bibliothèque de son école et l’ajout d’équipements de loisirs. La même année, il créa un groupe d’entraide pour les élèves en difficulté. Vincent et son équipe ont contribué à un projet de création de repas surgelés pour les élèves défavorisés. En plus de son implication à son école secondaire, il mît en fonctionnement une association étudiante regroupant 10 conseils étudiants à travers les écoles secondaires du Centre de services scolaire des Samares (l’Association des Conseils Étudiants des Samares).

 

 

 

Alexandre Guay

Ce Saint-Gillois du comté de Lotbinière-Frontenac étudie présentement à Québec en Science humaine au Cégep Garneau et poursuivra ensuite ses études en Science politique à l’Université Laval. Dans son adolescence, Alexandre a participé à un stage d’un jour à l’Assemblée nationale où il a pu rencontrer son ancien député. C’est à ce jour qu’il a eu la piqûre de la politique et ainsi le désir de se dévouer pour le bien-être public. Alors, Alexandre a commencé sa lancée en politique grâce à un stage comme attaché politique avec sa députée Isabelle Lecours. Il a participé au Forum étudiant où il était député de l’Assemblée nationale et il a aussi voyagé en Belgique pour découvrir le parlementarisme belge et européen dans le cadre d’un cours nommé Enjeux politiques internationaux. Pendant la crise de la COVID-19, Alexandre a voulu aider son prochain en téléphonant à des personnes de 65 ans et plus pour briser le mur de la solitude. Avec la CRCAQ, il a contribué à l’élection partielle dans Jean-Talon pour Joëlle Boutin à l’automne 2019. Il a passé plusieurs soirées à faire de la mobilisation et à sillonner les rues de Québec pour aider à décrocher le dernier rempart libéral dans le Capital national. C’est en étant sur le terrain, en novembre dernier, qu’Alexandre a réalisé l’importance de l’implication politique de la jeunesse québécoise. Il croit fermement que les jeunes sont névralgiques et essentiels à la mobilisation, et pour le succès d’une organisation ou d’une équipe électorale. C’est donc en étant responsable du membership et des campus de la CRCAQ qu’il pourra mettre toute énergie au service de la mobilisation de la jeunesse étudiante au sein du parti.

 

 

 

Gabriel Jarvis

Gabriel Jarvis étudie au baccalauréat en enseignement de l’univers social au secondaire.  Il s’implique en politique depuis l’âge de 15 ans autant en politique étudiante que nationale dans son coin de pays qui est la circonscription de Blainville.  Il est  présentement président du comité caquiste de l’UdeM. Dans ce comité, les exécutants et lui-même se sont donnés la mission de rassembler tous les nationalistes en allant recruter davantage d’étudiants intéressés par la cause.  Il a comme priorités la liberté d’expression, la langue française ainsi que l’engagement chez les jeunes.

 

 

 

 

Santiago Murillo Rincon

J’ai 24 ans et je suis né à Bogotà, Colombie. Je suis finissant à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke. L’an prochain, je vais entamer mes études de deuxième cycle. Mon parcours universitaire m’a permis de développer différentes compétences théoriques, mais surtout pratiques. Parmi celles-ci, le rôle d’analyste politique sur la plate-forme de Perspective Monde, dans laquelle j’ai publié plusieurs articles sur l’actualité historique et internationale.

Je me suis impliqué dans un organisme canadien sans but lucratif qui œuvre dans plus de 15 pays à travers le monde. Dans celle-ci, j’ai occupé un poste au sein du Conseil d’administration. Cet organisme se nomme Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC). Il s’agit d’un organisme qui vise l’éducation des jeunes dans le monde. Mon rôle dans l’EUMC a été d’accueillir une réfugiée à Sherbrooke ainsi que d’assurer son intégration en collaboration avec les autres membres. Je me suis aussi occupé de la gestion des réseaux sociaux et de la création d’événements de mobilisation.

Mon rôle au sein du parti a pris forme avec un stage au sein du cabinet de François Bonnardel ainsi que par l’organisation d’une tournée de circonscription avec le député Gilles Bélanger. Mon stage m’a permis de connaitre le fonctionnement d’un cabinet caquiste, mais aussi de rencontrer de nombreux élus et d’en apprendre plus sur la politique. Le rôle de gestionnaire de projet dans la tournée avec le député d’Orford m’a permis d’accroitre des compétences en lien avec l’organisation, la gestion d’équipe et la mobilisation.

D’un point de vue plus personnel, j’adore voyager, la photographie et les langues étrangères. Actuellement, je parle quatre langues et j’espère continuer à en apprendre d’autres. Je suis sportif et je m’intéresse particulièrement à la politique québécoise, canadienne et chinoise.

La numérisation des communications et les changements climatiques sont des enjeux qui m’intéressent grandement, c’est pourquoi je présente ma candidature comme Responsable des Campus au sein de l’exécutif. Celle-ci démontre mon intérêt d’accroître la participation de l’ensemble des campus à travers le Québec grâce à la numérisation des communications.

 

 

L’exécutif , les présidents et présidentes régionaux procéderont au vote  électronique qui sera effectué le 16 et 17 juillet.

Tarifs préférentiels d’Hydro-Québec: un premier pas vers la souveraineté alimentaire?

 

 10 juillet 2020

Le 10 juillet dernier, le gouvernement du Québec annonçait en partenariat avec Hydro-Québec que l’agriculture en serre bénéficierait désormais de tarifs préférentiels d’électricité. À l’heure où la pandémie nous a fait réaliser les inconvénients d’une trop grande dépendance envers l’extérieur pour nous nourrir, cette mesure permettra d’épauler les agriculteurs québécois et d’amorcer une nécessaire transition vers la souveraineté alimentaire.

En effet, des tarifs réduits pour l’agriculture de serre répondent à plusieurs enjeux auxquels font actuellement face les agriculteurs québécois pour remplir nos assiettes :

  • Réduire les coûts liés à l’agriculture de serre
  • Réduire la dépendance du milieu agricole au propane
  • Utiliser Hydro-Québec à son plein potentiel
  • Diversifier les plantations pour une agriculture 4 saisons
  • Une première étape pour repenser notre agriculture

Réduire les coûts liés à l’agriculture de serre

Dans un pays nordique comme le nôtre, l’agriculture fait face à des défis évidents en raison de la température, qui empêche la culture de certains fruits et légumes pendant une bonne partie de l’année. Dans ce contexte, l’agriculture en serre devient une alternative intéressante pour produire des fruits et légumes québécois à l’année longue.

Cependant, ce modèle entraîne des coûts importants, notamment en ce qui a trait au chauffage. En effet, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) estime que les dépenses en chauffage représentent de 15 à 30 % des dépenses d’exploitation des entreprises de serre au Québec. En moyenne, ces dépenses s’élèvent à près de 40 000$ annuellement, ce qui nuit à la rentabilité des entreprises agricoles, laquelle est pourtant nécessaire pour atteindre une souveraineté alimentaire porteuse de prospérité au Québec.

Réduire la dépendance du milieu agricole au propane
En ayant ainsi accès à de l’électricité à moindre coût, les agriculteurs québécois pourront également se défaire d’une dépendance au propane acheminé du reste du Canada par train. Cette dépendance devient vite handicapante lors de crises ferroviaires, comme ce fut le cas l’année dernière lors de la grève du CN et en début d’année lors des blocages de voies ferrées.

Utilisé pour la production de grains, mais aussi pour le chauffage de bâtiments dans de nombreux élevages, le propane est tombé en pénurie après seulement deux jours de grève en novembre dernier. Une hydroélectricité plus abordable que jamais permettra aux agriculteurs d’éviter de pareilles crises à l’avenir.

Utiliser Hydro-Québec à son plein potentiel

Avec cet appui significatif aux agriculteurs québécois, Hydro-Québec nous rappelle la chance qu’ont les Québécois de bénéficier d’un pareil outil collectif. En effet, depuis la nationalisation de l’hydroélectricité, la société d’État a toujours répondu présent pour servir l’intérêt collectif, et elle le fait une fois de plus pour faciliter notre transition vers la souveraineté alimentaire.

Cette initiative permet également d’utiliser à bon escient les surplus d’hydroélectricité que le Québec accumule chaque année, tout en favorisant les agriculteurs de chez nous.

Diversifier les plantations pour une agriculture 4 saisons

En rendant disponible de l’électricité bon marché pour les producteurs en serre, le gouvernement du Québec espère sécuriser leurs besoins en énergie et leur permettre d’élargir leurs activités. Avec une production en serre diversifiée et active 12 mois par année, les Québécois auront ainsi accès à une plus grande variété de fruits et légumes québécois à l’année longue.

Conséquemment, les fruits et légumes québécois trouveront leur place dans nos assiettes plus longtemps et à des tarifs plus abordables. Avec des agriculteurs locaux plus compétitifs, il sera plus facile de réduire la dépendance alimentaire des Québécois aux produits étrangers. Par le fait même, ceci limitera les risques de bris de la chaîne d’approvisionnement alimentaire fondée sur le principe du “juste assez, juste à temps”, laquelle a été mise à rude épreuve avec la fermeture des frontières dans la foulée de la pandémie.

Une première étape pour repenser notre agriculture

Avec cet investissement structurant pour les agriculteurs de chez nous, le gouvernement du Québec amorce un nécessaire virage vers la souveraineté alimentaire. Cependant, d’autres mesures concrètes doivent suivre pour réussir cet objectif essentiel à l’autonomie du Québec ainsi qu’à la diminution des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Pour amener ce débat plus loin, la Commission de la Relève de la CAQ lance une réflexion dans le cadre de son congrès 2020, intitulée Repenser l’agriculture – Viser la souveraineté alimentaire.

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