Les raisons de mon engagement politique tirent leurs sources de paroles prononcées par notre chef, le Premier ministre François Legault. Alors qu’il désirait rassembler les nationalistes, il en appelait au besoin de bâtir le Québec réel au lieu de rêver au pays imaginaire. Ayant grandi lors des années de déprime post-référendaire, j’ai choisi de passer à l’action afin de ne succomber ni à la résignation tranquille, ni aux utopies qui empêchent d’avancer pour vrai. J’ai toujours cru qu’un peuple qui a su affronter tous les hivers avec sagesse et résilience et qui a su partager avec le monde entier sa culture, son génie et son audace mérite qu’on lui donne tout. Or, je savais que nous, Québécois(es) issus de tous les horizons, pouvions faire tellement plus et mieux. La CAQ partageait mon aspiration et, depuis trois ans, elle a su la concrétiser.
Le plus grand mérite du gouvernement caquiste, c’est à mon avis d’apprécier les Québécois tels qu’ils sont. Le nationalisme n’a de sens que s’il permet à chaque citoyen d’aller au bout de ses rêves. En gouvernant dans cet esprit, François Legault m’a rendu plus fier que jamais d’appartenir à la nation québécoise. Or, notre gouvernement a fait bien davantage. D’abord, en déposant des projets de loi sur la laïcité (21) et sur la langue (96), il a clarifié le contrat social qui permet aux Québécois de faire nation commune. Ensuite, en adoptant des ententes historiques avec le fédéral, entre autres sur la nomination des juges à la Cour suprême et sur le logement social, il a démontré qu’il était possible pour la nation québécoise de s’affirmer sans se séparer. Également, malgré l’adversité engendrée par la pandémie, il a apporté un soutien colossal à nos artistes, lesquels reflètent brillamment l’âme de notre nation. Puis, je pourrais continuer cette présentation d’actions aussi vitales que structurantes bien longtemps…
Ainsi, ce qui me rend le plus fier du nationalisme de notre gouvernement, c’est sa volonté et sa capacité de renforcer concrètement la nation réelle. Or, l’atteinte de cet objectif constitue intrinsèquement un éternel recommencement. Chaque génération a le pouvoir et le devoir de poser sa pierre à l’édifice patiemment et vaillamment construit par celles qui l’ont précédée. Le Congrès de la Relève caquiste (CRCAQ) les 18 et 19 septembre prochain constitue une occasion géniale de le faire. J’espère que vous serez nombreux à vous joindre à moi afin de créer l’avenir d’une nation dont nous serons fiers.
* L’auteur du texte est un militant caquiste qui souhaite ne pas être identifié pour des raisons professionnelles.