Une génération, une économie en mutation

 

 28 août 2023

Face aux défis économiques actuels, le Québec se doit de développer davantage son potentiel afin qu’il devienne un leader mondial de la transition énergétique, tout en créant de la richesse qui permettra de réduire le fardeau fiscal des familles québécoises. Beaucoup de personnes suggèrent que la volonté de notre formation politique de réduire l’écart de richesse avec nos voisins prend la forme d’obsession. La création de richesse pour rendre les Québécois plus riches n’est pas une fin en soi, c’est ce qui nous permettra de nous donner les moyens d’investir davantage, notamment en éducation et en santé. En effet, les familles du Québec font face à plusieurs défis importants : la hausse des taux d’intérêt et des prix des biens. Pour faire face à ces bouleversements, notre gouvernement a mis en place des mesures efficaces pour aider les citoyens, mais les défis auxquels la population est confrontée restent importants.

Actuellement, le marché de l’emploi au Québec est confronté à une crise de la main-d’œuvre comme jamais auparavant. Avec un taux d’activité élevé et un taux de chômage historiquement bas, le milieu du travail doit user d’imagination pour attirer du personnel. Cette tendance n’ira qu’en s’accélérant, vec le vieillissement de la population et le départ à la retraite de milliers de travailleurs au cours des prochaines années. Bien sûr, cette situation est particulièrement bénéfique pour les employés, surtout pour ceux en début de carrière. Cependant, il faudra trouver des moyens pour permettre aux entreprises de continuer à croître sans continuellement être à la remorque d’un manque de personnel.

Finalement, en tant que militant engagé et profondément nationaliste, je veux intéresser davantage la jeune génération à la politique et aux défis économiques auxquels le Québec fait face. Notre génération est confrontée à un défi plus grand encore, celui du logement.. Avec cette hausse, les jeunes voient leur rêve devenir de plus en plus difficile à atteindre. Nous devons donc nous pencher sur les moyens à prendre pour permettre à la jeune génération d’atteindre la propriété. 

Avec tous ces défis auxquels nous sommes confrontés, je vous invite à vous joindre à nous le 9 septembre prochain lors du congrès de la Commission de la Relève de la CAQ (CRCAQ) pour discuter et réfléchir aux solutions que nous pouvons apporter à ces divers enjeux économiques.

 

Nicolas Blais



La jeunesse au coeur de la politique de proximité

 

 25 août 2023

Dans le discours public, on fait souvent référence à la faible participation des jeunes en politique. Il est vrai, quand l’on observe les taux de participation aux élections en général, que les jeunes de 18 à 35 ans votent en moins grand nombre et s’intéressent moins aux luttes électorales. Pourtant, depuis quelques années, de jeunes ambitieux font taire ce message négatif. En voyant la pile d’enjeux qui se dressent devant eux, mais aussi pour faire mentir les analyses et les commentaires de certains sur l’intérêt des jeunes pour le débat public, plusieurs jeunes femmes et jeunes hommes ont décidé de faire le saut dans la sphère politique, plus spécifiquement dans la sphère municipale.

Plusieurs raisons ont poussé ces personnes à se lancer dans une carrière au municipal, mais il est important de mentionner que la volonté de changement et l’ambition pour une société plus verte et plus prospère sont au cœur de leur motivation. Il faut être honnête, les enjeux sont très nombreux pour les prochaines générations : changements climatiques, protection de la langue française, accès au logement, etc. De plus, les jeunes qui décident de faire le saut y voient une belle manière de contribuer à la société. Une belle preuve de cette affirmation est l’aspect direct de l’implication municipale. Que ce soit dans les règlements de vitesses, la collecte des matières résiduelles et organiques ou encore l’octroi de projets pour un environnement sain et propre, les villes sont au cœur des changements concrets dans la vie des gens. On pense souvent que c’est le palier où les changements sont les plus accessoires ou abstraits, mais c’est tout le contraire : un conseil de ville peut changer, pour le mieux, les habitudes de sa ville et en améliorer la qualité de vie. On le voit, par exemple, avec les réductions de tarifs pour le transport en commun dans certaines municipalités où les jeunes brillent par leur implication à l’intérieur des conseils municipaux.

Cette implication des jeunes au municipal prouve que non seulement les futures générations forgent tranquillement leur place dans l’univers politique québécois, mais aussi que leur implication est bénéfique pour notre société. Cela donne de l’espoir pour voir une augmentation des candidatures jeunes en politique québécoise et canadienne dans les prochaines années, car les changements locaux que nous vivons avec la politique jeune au municipal doivent aussi se traduire dans les actions de nos dirigeants, tous paliers confondus. 

Pour discuter de ces parcours inspirants, nous aurons la chance de recevoir trois maires ayant été élus à un jeune âge à la tête de municipalités québécoises. C’est à ne pas manquer, lors du Congrès de la Commission de la Relève de la CAQ, le 9 septembre prochain, à Saint-Jean-sur-Richelieu ! 

 

Victor Pelletier



Le français, la clé d’une intégration réussie

 

 18 août 2023

L’immigration est depuis longtemps une réalité fortement ancrée au Québec. En effet, les nombreux avantages qui en découlent, tant sur le plan économique que culturel, ont été maintes fois démontrés. Il est toutefois pertinent de noter que si le Québec est une terre d’accueil de prédilection, les Québécois possèdent également un attachement profond envers leur culture, notamment leur langue, le français. La conciliation entre la préservation et la promotion des valeurs fondamentales du peuple québécois et l’intégration représente un défi auquel le gouvernement de la Coalition Avenir Québec accorde énormément d’importance.

En effet, si les enjeux de l’immigration et du nationalisme sont souvent mis en opposition, il est important de noter qu’ils ne sont pas forcément incompatibles. Les nouveaux arrivants enrichissent notre culture, et ce, depuis le début de l’histoire du Québec. L’identité québécoise est un peu le résultat d’un mélange culturel pour lequel ses habitants ont développé un réel sentiment d’appartenance. Ainsi, que nous soyons Québécois de première, de 10ᵉ ou même de 100ᵉ générations, tout le monde peut apporter sa pierre au magnifique édifice qu’est la nation québécoise. Des paysages féériques comme la Gaspésie aux monuments historiques de Québec, il ne manque pas de raison d’être fier de cette merveille nord-américaine.

Dans le but de faciliter l’intégration de tous, il est naturel de mettre l’accent sur le dialogue. Il est important d’être en mesure de se parler, d’échanger des idées. Dans cette optique, il s’avère donc nécessaire d’avoir une langue commune. Ainsi, on peut admirer une autre particularité de l’État québécois en Amérique du Nord, le français. De décennie en décennie, les Québécois ont affirmé et défendu leur langue. Cette dernière, qui a survécu à plusieurs tentatives, est devenue au fil des années, le cœur de l’identité québécoise. C’est donc naturel que la population cherche à préserver ce trait si unique qui nous rassemble. C’est dans ce but que les mesures de francisation pour les nouveaux ont été mises en place par notre gouvernement.

Naturellement, cette mesure amène plusieurs défis, et c’est de ces derniers qu’il sera question lors du Congrès de la Commission de la Relève de la CAQ, le 9 septembre prochain, où des panellistes passionnés permettront aux participants de mieux comprendre les enjeux liés à l’intégration, à l’immigration et à la langue. Un rendez-vous à ne pas manquer ! 

William Denis



Nos invités pour le congrès de la Relève

 

 15 août 2023

Dans le cadre du congrès de la Relève 2023, nous sommes fiers de vous annoncer nos invités pour nos trois panels et notre conférence.

C’est à ne pas manquer, lors du Congrès de la Commission de la Relève de la CAQ, le 9 septembre prochain, à Saint-Jean-sur-Richelieu ! 

Panel: Les défis générationnels de l’économie québécoise

Emna Ben Jelili, vice-présidente au contenu à Force Jeunesse
Emna Ben Jelili est vice-présidente au contenu à Force Jeunesse. Elle est également une étudiante au doctorat en santé publique en option systèmes, organisations et politiques de santé à l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM). Dans les recherches qu’elle mène, elle s’intéresse principalement au financement en santé et aux déterminants politiques et économiques qui favorisent les investissements de long terme au Canada et dans les pays de l’OCDE.

Emna Braham est directrice générale de l’Institut du Québec.
Elle a intégré l’IDQ en 2020 où elle a été économiste principale, puis directrice adjointe.
Auparavant, elle a été économiste principale du Conseil de l’information sur le marché du travail à Ottawa et gestionnaire chez CIDE, une firme de service-conseil où elle a œuvré dans les domaines du développement économique, de l’éducation et du développement de la main-d’œuvre.
Emna est détentrice d’un baccalauréat en administration des affaires de HEC Montréal et d’une maîtrise en économie de l’université Queen’s.

Luc Godbout
Avec une formation en sciences économiques, une maîtrise en fiscalité et un doctorat en droit public, Luc Godbout est professeur titulaire au département de fiscalité de l’Université de Sherbrooke, chercheur principal et titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques. Son expertise, dont témoignent ses nombreuses publications et conférences, l’a appelé et continue de l’appeler à conseiller les gouvernements et à intervenir dans les médias.

Panel: Regards sur la relève municipale

Antoine Tardif, Maire de Victoriaville
Détenteur d’une maîtrise en administration publique et diplômé de l’Université McGill en économie, politique et management, Antoine Tardif est élu maire de Victoriaville le 1er octobre 2021. Auparavant, il a occupé la fonction de conseiller du député fédéral de Richmond-Arthabaska Alain Rayes en plus d’avoir été maire de Daveluyville de 2013 à 2016. Gardien de but de haut niveau, il a défendu les couleurs du Titan d’Acadie-Bathurst, des Voltigeurs de Drummondville, des Remparts de Québec et de l’équipe universitaire de l’Université McGill, notamment. En plus de sa fonction actuelle de maire, il est membre du conseil administratif de la MRC d’Arthabaska, premier vice-président de la Fédération québécoise des municipalités, président de la Table des MRC du Centre-du-Québec et il est aussi président du conseil d’administration de la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région.

Audrey Boisjoly, Mairesse de Saint-Félix-de-Valois
Audrey Boisjoly est diplômée du baccalauréat en Gestion publique de l’Université du Québec à Montréal. Elle s’est impliquée dans diverses organisations politiques et environnementales. Elle fut attachée politique du député provincial de la circonscription de Berthier ainsi que conseillère municipale de Saint-Félix-de-Valois. Depuis le 5 novembre 2018, elle est mairesse de Saint-Félix-de-Valois. Parallèlement à son rôle de mairesse, elle est administratrice à la Fédération québécoise des municipalités (FQM) à titre de représentante de Lanaudière en plus d’être 2e vice- présidente. Elle a d’ailleurs été présidente d’honneur du congrès 2019 de la FQM. Depuis 2020, elle est également administratrice de l’École nationale de la police du Québec.

Isabelle Lessard, Mairesse de Chapais
C’est dans sa quête de nouveaux défis que la jeune femme ambitieuse se lance dans la politique municipale en novembre 2021. Cette décision s’arrime parfaitement avec son parcours jusqu’à présent atypique. Une fois son diplôme d’études secondaires en main, ce sont finalement les études en relation d’aide qui l’emportent, après avoir d’abord tenté un parcours régulier au CÉGEP, suivi d’un détour en finances.
Isabelle fait partie de ceux qui sont confortables dans la routine, mais qui s’y ennuie facilement : elle a besoin de sentir que les actions qu’elle pose ont un impact autour d’elle. C’est d’ailleurs pourquoi elle a travaillé près de 3 ans avec les aînés en situation de vulnérabilité, avant de ressentir le besoin de s’émanciper en politique.
À l’aube de ses 2 ans comme mairesse, mais aussi comme présidente de l’organisme communautaire « Objectif Bienveillance » qu’elle a fondé avec ses proches et qui offre du soutien aux personnes vivant des moments difficiles, elle ne regrette pas du tout ses choix et a toujours hâte de savoir ce que demain lui réserve!

Conférence: Mieux comprendre le monde autochtone pour mieux interagir

Pierre Picard
Pierre Picard est membre de la Nation Huronne-Wendat.  Il possède une formation en approche d’intervention psycho-corporelle et une maîtrise en sexologie clinique et s’est d’abord spécialisé en matière d’agression sexuelle chez les Premières Nations du Québec.  Il dirige depuis plusieurs années le Groupe de recherche et d’interventions psychosociales en milieu autochtone (GRIPMA).  Conférencier, formateur, chercheur, superviseur clinique et chargé de cours à l’Université de Montréal en Santé publique à la Faculté de l’éducation permanente, il a conduit plusieurs travaux portant exclusivement sur les problématiques psychosociales en milieu autochtone et des moyens de guérison tenant compte des différences culturelles et identitaires propres aux Premières Nations du Québec.   Il siège comme expert sur plusieurs tables de travail ou de comités gouvernementaux et collabore régulièrement à l’élaboration de politiques, de programmes et de stratégies portant notamment sur la sécurisation culturelle en milieu autochtone.  Il est récipiendaire de la médaille des Premiers peuples remise par le Lieutenant-gouverneur du Québec pour l’année 2022.

Panel: Notre Québec, notre identité

Étienne-Alexandre Beauregard
Diplômé en philosophie et science politique à l’Université Laval, Étienne-Alexandre Beauregard étudie à la maîtrise en sociologie à l’Université du Québec à Montréal. En 2022, il publie aux Éditions du Boréal Le Schisme identitaire: Guerre culturelle et imaginaire québécois, un essai portant sur la question identitaire, encensé par de nombreux intellectuels et acteurs politiques. Il travaille maintenant comme rédacteur au cabinet du premier ministre du Québec.

David Carpentier
David Carpentier est candidat au doctorat et chargé de cours à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa. Ses champs d’expertise sont la gouvernance municipale, l’intégration des personnes immigrantes, l’aménagement de la diversité ethnoculturelle et le nationalisme. Il a publié en 2022 aux Presses de l’Université du Québec l’ouvrage La métropole contre la nation? La politique montréalaise d’intégration des personnes immigrantes. David est fermement engagé pour une société québécoise inclusive et une plus grande prise en compte de la diversité ethnoculturelle, linguistique, sexuelle et de genre. Son parcours lui a valu plusieurs reconnaissances, telles que : la Médaille académique d’or du Gouverneur général du Canada; le Prix du livre politique et la Médaille de l’Assemblée nationale, pour le meilleur mémoire de maîtrise sur la vie politique québécoise; et le Prix de la Relève de la Faculté de science politique et de droit de l’Université du Québec à Montréal. Il est actuellement membre des conseils d’administration de Fierté Montréal et du Fonds de recherche du Québec – Société et culture.

David Santarossa
Détenteur d’un baccalauréat en philosophie et de deux maîtrises, l’une en philosophie et l’autre en éducation, David Santarossa enseigne depuis quelques années le français ainsi que le cours Éthique et culture religieuse. On peut le lire régulièrement dans les pages « opinions » de différents journaux, dans la revue l’Action nationale et sur le site de la revue Argument. On peut aussi l’entendre sur les ondes de Radio VM ainsi qu’à QUB Radio où il discute de politique, de nationalisme et des guerres idéologiques qui divisent le Québec. Il a publié en 2022 son premier essai.

Mieux comprendre le monde autochtone pour mieux interagir

 

 11 août 2023

Sur un fleuve magnifique comme nul autre au monde, le Québec est un navire voguant parallèlement au canot des nations autochtones. Chaque embarcation porte fièrement sa culture, son identité et ses aspirations. Cette figure de style qui trouve source dans les wampums représente les fondements des relations unissant aujourd’hui les nations québécoise et autochtones, prônant le respect de leurs différences et de leur existence. 

L’histoire nous apprend que ce fleuve fut parsemé d’entraves et de manœuvres périlleuses, léguant à notre génération la responsabilité honorable de rebâtir les relations. Ce qui peut paraître comme un travail colossal débute néanmoins par un geste accessible à tous : s’ouvrir à l’autre et apprendre à le connaître.  Au-delà de la couleur du sang qui coule dans nos veines, plusieurs pourraient être surpris des ressemblances. D’un autre côté, aussi grande que soient les différences le sera l’apprentissage de chacun.

Par où commencer? Les personnes et les organisations autochtones sont définitivement de grands points de repère, de pair avec la participation aux évènements tels que les Pow Wow en été qui sont des lieux de rassemblement significatifs. 

La CRCAQ tient à cœur les relations entre le Québec et les nations autochtones, ce pourquoi elle tient à offrir à ses membres un point de départ solide lors de son congrès annuel du 9 septembre 2023. La CRCAQ aura l’honneur d’accueillir le conférencier Pierre Picard de la nation Wendat, chargé de cours à la Faculté d’éducation permanente de l’Université de Montréal et récipiendaire de la Médaille Premiers Peuples – Premières Nations 2022, des mains du lieutenant-gouverneur du Québec, l’honorable J. Michel Doyon. Dans sa position à la Faculté d’éducation permanente, Pierre Picard a notamment travaillé sur le développement d’un cours soutenant les praticiens dans le domaine de la santé et des services sociaux afin qu’ils puissent adopter des pratiques culturellement appropriées pour les personnes autochtones. 

Cette conférence intitulée « Mieux comprendre le monde autochtone pour mieux interagir. » présente les nations autochtones, à travers leurs différences qui sont source d’une grande richesse que tous bénéficieront à connaître. Cette précieuse formation constituera sans l’ombre d’un doute une base importante aux raisonnements et aux discussions inévitables qui se présentent à notre génération dans le but de grandir vers une coexistence plus respectueuse et compréhensive de l’autre. 

La CRCAQ est persuadée que cette conférence engendrera des réflexions intéressantes et nécessaires sur le passé, le présent et l’avenir pour avancer fièrement tous ensemble. Nous t’invitons à t’inscrire au congrès du 9 septembre 2023 qui aura lieu à Saint-Jean-sur-Richelieu à travers le lien suivant : https://caq.la/crcaq2023

 

Au plaisir de vous voir!

 Joëlle Perron-Thibodeau