Journée internationale des droits des femmes

 

 8 mars 2023

Si chaque jour est une occasion de célébrer les femmes, ce 8 mars est un jour particulier qui nous donne une chance supplémentaire de reconnaître le chemin parcouru par les femmes dans la société, dans la politique et dans l’économie.  Chaque année, la Journée internationale des droits des femmes est célébrée dans plus de 100 pays dans le monde afin de souligner les multiples réalisations incroyables que les femmes et les filles à travers le monde ont accomplies et qui ne cessent d’accomplir.

C’est pourquoi trois femmes de la CRCAQ ont pris le temps de nous écrire des textes et des témoignages parlants de la place de la femme dans notre société, des défis qu’elles peuvent relever dans la sphère politique, de leurs accomplissements et de ce qu’elles aimeraient changer.

Il est juste de penser qu’au cours de l’année écoulée, les femmes et filles de plusieurs pays comme l’Afghanistan, l’Iran, l’Ukraine et les États-Unis se sont battues et se sont levées afin de faire valoir leurs droits dans un contexte de guerre, de violence et de changements politique dans leurs pays respectifs. Aujourd’hui, et pour tous les autres jours, je souligne la détermination, le courage et la persévérance des femmes et des filles qui ont forgé notre histoire afin d’avoir une société égalitaire.

Encore aujourd’hui, les femmes doivent encore se battre tant sur leurs droits que sur l’égalité des sexes aux niveaux politique, économique, sociétal, professionnel et culturel. Nous, les femmes, avons encore des défis et des enjeux à défendre auprès de notre société et de notre communauté. Je pourrais faire une énumération de ces enjeux et de ces défis, mais la liste serait trop longue et serait trop incomplète. Pourquoi incomplète vous me direz, car je ne peux parler et ne peux énumérer les défis que vivent les femmes dans le monde. Cependant, je sais avec conviction que des centaines et des milliers de femmes continuent et continueront à faire valoir leurs points tout comme les femmes du passé et du présent ont fait.

Par le fait même, je désire remercier mes deux figures féminines qui ne cessent de m’éblouir et de m’éduquer quant au statut de la femme dans la société, soit ma grand-mère et ma mère. Sans ces deux femmes, je ne serais pas la femme  que je suis aujourd’hui. Ces deux femmes sont pour moi des Jeanne d’Arc contemporaines, elles ont su dénoncer avec confiance des injustices féminines tant au milieu du travail que sur la place publique, et cela, malgré des gestes et des paroles désobligeantes et misogynes.

Bonnes journées à vous, les femmes.

« Les droits de l’homme sont les droits des femmes, et les droits des femmes sont les droits de l’homme. » – Hilary Clinton.

Florence Lavictoire – Vice-Présidente de la CRCAQ


 Témoignages

DÉFIS

Aurélie Diep  

« Mon plus grand défi en politique, pour l’instant, a été de prendre ma place et de me faire confiance. Effectivement, la politique évolue constamment, ce qui demande une adaptation et des apprentissages continuels… Lorsque j’ai commencé à m’impliquer, j’avais l’impression que tout le monde autour de moi savait ce qu’il faisait et savait où il s’en allait alors ça me faisait douter de moi-même. J’ai rapidement compris que si je voulais faire une vraie différence, je devais prendre ma place et me faire confiance ! »

Laury St-Laurent

« Déjà rentrer en politique, dans un domaine où les hommes règnent et où le public a la jugeote plutôt facile, est un succès en soit. Il y a plusieurs autres défis qui m’attentent, mais pour le moment mon succès est mon entrée dans le milieu. Plusieurs citoyennes et citoyens ont d’excellentes idées, des visions différentes, des idéologies qui pourraient apporter leurs grains de sel dans la communauté, mais aucune de ces idées ne verra le jour que si nous ne nous impliquons pas pour notre ville, notre province et notre société. C’est pourquoi mon entrée dans le monde de la politique et mon implication sont pour moi un défi accompli. »

ACCOMPLISSEMENTS

Aurélie Diep 

« Mon plus grand accomplissement à ce jour est d’avoir mené une campagne électorale en me faisait respecter à ma juste valeur. Lorsque je faisais du porte-à-porte, je sentais que les citoyennes et les citoyens m’écoutaient pour mes idées et mon ambition et non que pour mon apparence par exemple. Même si cela n’était pas mon cas, je ne peux pas passer sous le radar que cela arrive encore de nos jours. Je souhaite que cela change afin de convaincre plus de femmes à faire de la politique ! »

Laury Saint-Laurent

« Comme mon départ en politique est tout nouveau, ma plus grande fierté serait donc l’engagement que j’ai pour le parti que j’ai choisi. De plus, plusieurs personnes dans notre province ont des commentaires blessants envers les députées ainsi que les concurrentes qui se présentent aux élections. Nous pouvons très bien le voir dans les réseaux sociaux. Vivre une haine par sa propre communauté est quelque chose de lourd sur le moral ainsi que sur la confiance en soi. Ainsi, détenir ce courage comme femme désirant partager des idées et s’impliquer en politique est pour moi une fierté en soi. J’ai su dépasser les commentaires négatifs et me mettre à l’avant dans la communauté québécoise. Il est de même que s’impliquer en politique, dans un domaine qui a longtemps été réservé aux hommes, est une victoire pour la femme. Il faut continuer ainsi. »

CHANGEMENTS

Aurélie Diep

« Mon plus grand souhaite de changement pour le milieu politique est d’atteindre la parité afin d’effacer le double standard présent. Effectivement, il serait idéal que les élues et élus ainsi que leurs équipes soient paritaires. Je suis certaine que cela aurait un effet positif sur les comportements de certaines personnes ainsi que la vision générale dégagée par le milieu politique. De plus, je souhaiterais que le double standard soit une histoire du passé, car il arrive trop souvent encore qu’une femme entreprenante se fasse étiqueter « contrôlante » tandis qu’un homme avec la même ambition sera qualifié de leader.

Nous avons besoin de femmes en politique ! C’est pourquoi je souhaite avoir un environnement invitant pour elles. »

Laury Saint-Laurent

« Mon implication m’a permis de faire plusieurs heures de bénévolat et cela m’a permis de rencontrer des citoyennes et des citoyens de mon comté. Cependant, lors de mon implication, et particulièrement lors de la campagne électorale de 2022, mon équipe et moi avions subi des commentaires désobligeants, misogynes et sexistes de certains citoyens lors de porte-à-porte. Malheureusement, lors de ces commentaires, je n’ai pas réagi comme je l’aurais voulu, j’ai rebroussé chemin et j’ai changé de localisation. C’est exactement ce type de réaction que j’aimerais changer tant personnellement qu’auprès des femmes. J’aurais dû approcher l’homme et lui expliquer avec confiance que s’impliquer en politique, mais également dans n’importe quel autre type d’activité, permet à toute personne de faire valoir ses idéologies, mais que cela doit se faire sur une base de respect et d’égalité. Bref, que la femme est égale à l’homme peu importe son implication politique, sociétale, économique et\ou culturel

 

S’impliquer pour un État québécois fort

 

 12 août 2022

Ce 12 août, la Journée internationale de la jeunesse est l’occasion de nous concentrer sur les enjeux qui façonnent notre monde d’aujourd’hui et de demain. Elle permet de souligner le potentiel des futurs leaders qui devront répondre à ces enjeux avec justesse et efficacité.

Les partis politiques sont d’excellentes écoles pour former ces leaders. La Commission Relève de la CAQ est fière de souligner l’apport de ses 2 000 membres pour faire du Québec un État fort, vert et exemplaire.

Un État fort, c’est une nation qui choisit démocratiquement la laïcité et l’égalité tout en préservant le français. La Loi 21 trace une ligne entre religion et autorité, tandis que la Loi 96 protège le cœur de notre identité collective, notre langue officielle, face à l’urgence linguistique.

Un État vert, c’est une puissance énergétique propre. Le Québec a fait le choix d’interdire l’exploitation pétrolière, d’investir massivement en transport collectif, d’exporter son hydroélectricité et de produire davantage d’énergie renouvelable en partenariat avec les Premières Nations autochtones.

Un État exemplaire, c’est un milieu de vie où chacun a, peu importe sa condition, accès à des soins de santé et une éducation abordable. C’est un réseau de la santé augmentant les compétences de l’ensemble de ses professionnels pour mieux soigner nos patients. C’est un réseau de l’éducation où l’on ajoute de nombreux professionnels dans les écoles pour le développement de nos enfants (orthophonistes, psychoéducateurs, orthopédagogues, etc.).

En cette Journée internationale de la jeunesse, nous tenons à souligner l’implication de nos jeunes qui porteront notre vision du Québec aux quatre coins de son vaste territoire.

Une grande victoire pour la CAQ

 

 12 avril 2022

Le président de la CRCAQ, Keven Brasseur, montrait ce matin sa fierté face aux résultats de l’élection partielle dans Marie-Victorin.  Il mentionne :

« Je suis tellement fier de la Relève de la CAQ qui a mené une campagne de terrain de tous les instants! Depuis plusieurs semaines, tant sur le porte-à-porte que sur les appels téléphoniques, nos jeunes se sont mobilisés pour contribuer à la victoire de notre parti dans l’élection partielle dans Marie-Victorin.

Notre chef et premier ministre du Québec François Legault a d’ailleurs souligné notre mobilisation dans son discours de victoire en mentionnant que la CRCAQ avait été sur le terrain toute la campagne. Je suis tellement reconnaissant et fier de notre Relève qui s’est unie et s’est mobilisée pour défendre notre cause!

De Québec, de Chaudière-Appalaches, de Victoriaville, de St-Hyacinthe, de l’Estrie ou de Montréal, nous avons été présents et fiers de défendre nos valeurs en nous rendant à la rencontre des électeurs de Longueuil !

Une victoire qui rassemble les troupes et qui redonne confiance en l’avenir!
Merci à tous nos membres de la Relève qui ont participé à ce résultat et nous avons hâte aux prochains mois qui nous dirigeront vers l’élection. »

La Relève de la CAQ veut un engagement ferme sur la protection du Fonds des générations

 

 23 novembre 2021

Malgré un assouplissement des mesures sanitaires, la crise de la COVID-19 se fait toujours sentir sur les habitudes de vie des Québécois et Québécoises. Le Québec vit actuellement la plus importante poussée inflationniste depuis les vingt dernières années, ce qui n’est pas sans impact sur le portefeuille des Québécois. À l’aube du prochain « mini-budget » du ministre des Finances, la Commission Relève de la CAQ (CRCAQ) invite notre gouvernement à prendre des mesures pour soutenir les Québécois et Québécoises dans leur financement sans piger dans le Fonds des générations.

Le Fonds des générations a initialement été instauré afin de réduire le fardeau de la dette du Québec pour les générations futures. En réduisant son niveau d’endettement, le Québec se donne une marge de manœuvre nécessaire pour maintenir ses programmes sociaux pour les prochaines décennies. À l’heure où nous abordons la relance économique, il peut être alléchant de réduire les versements obligatoires vers ce fonds, voir utiliser directement ses importants surplus accumulés, afin de financer de nouvelles
mesures budgétaires.

Le gouvernement du Québec ne devrait cependant pas tomber dans ce piège néfaste, et éviter d’utiliser le Fonds des générations pour se donner une marge de manœuvre supplémentaire comme le réclament certains lobbys économiques. Au contraire, le Fonds des générations sera d’une utilité, sans égard, pour faire face aux défis auxquels notre modèle québécois devra répondre sur le long terme. En effet, il devra braver la faible croissance de la productivité, les tensions dans le système de santé et la lourdeur du fardeau fiscal que vivront les contribuables du Québec.

Rappelons que lors du dépôt du dernier budget, le ministre des Finances, Eric Girard, s’est fermement engagé à ne pas réduire les versements alloués au Fonds des générations. Nous invitons notre ministre à maintenir cet engagement et à ne pas céder aux pressions des lobbyistes désirant mettre en péril l’équité intergénérationnelle pour répondre à des besoins immédiats.

Jusqu’ici, nous avons surmonté collectivement les contraintes que nous imposait la pandémie. Nous demeurons sûrs que notre gouvernement prendra les moyens nécessaires pour que celle-ci ne se traduise pas, finalement, par un appauvrissement des jeunes Québécois.

Contre la culture de l’annulation, pour la discussion

 

 7 novembre 2021

De plus en plus, on entend parler de militants qui souhaitent déboulonner des statues,
brûler des livres, censurer des films ou renommer des lieux au nom de la justice sociale,
parce qu’ils regardent le passé avec les yeux d’aujourd’hui. Pour la Relève de la CAQ,
cette culture de l’annulation est une culture de l’intolérance. Nous répondons
favorablement à l’invitation lancée aux jeunes par les gouvernements québécois et
français pour débattre des questions liées à la liberté d’expression aux côtés
d’intellectuels.

Nous n’avons rien à gagner à effacer notre histoire : il faut célébrer les lumières et
comprendre les parts d’ombre, sans verser dans l’excès. Plus encore, l’histoire du Québec
doit être une source de fierté, ce qui ne nous dispense pas du devoir de reconnaître nos
torts lorsqu’il y en a eu. Dernièrement, on a trop souvent voulu jeter le bébé avec l’eau du
bain, comme si l’oubli allait nous aider à aller de l’avant.

 

Polarisation

Il y a certainement un parallèle à faire entre cette fâcheuse tendance à vouloir effacer le
passé qui nous déplaît et l’amenuisement de la liberté d’expression dans les universités et
ailleurs. Ce sont deux symptômes de la polarisation croissante de la société québécoise,
alors que certains se croient les seuls détenteurs du Bien et voient les autres non plus
comme des adversaires avec qui débattre, mais comme des ennemis à abattre.
En tant que jeunes Québécois, nous trouvons cette situation très inquiétante. Nous
voulons vivre dans un Québec où la discussion respectueuse est possible, un Québec où
on n’est pas obligé d’être d’accord pour bien s’entendre.

 

Retrouver le sens du débat civilisé

Plus que jamais, il est important d’unir les Québécoises et les Québécois de toutes
origines et de toutes allégeances politiques autour d’une citoyenneté commune, capable
de nous unir au-delà de ce qui nous divise. Depuis 2015, la Relève souhaite le
remplacement du cours Éthique et culture religieuse, et nous saluons l’initiative du
gouvernement d’introduire un cours de Culture et citoyenneté québécoise qui visera
justement à enseigner le dialogue et le sain débat nécessaire en démocratie.
Cette initiative est un pas dans la bonne direction, mais il en faut plus pour casser cette
culture nocive qui mine actuellement notre cohésion sociale. Il nous faut retrouver le sens
du débat, ainsi que l’ouverture d’esprit nécessaire pour entendre le point de vue de
l’autre. Pour la Relève, il est clair que cette dépolarisation passe par plus de liberté
d’expression et plus de diversité d’opinions dans le respect des faits. Jamais ceux qui ont
défendu la censure et l’ostracisme ne se sont retrouvés du bon côté de l’Histoire.

 

Étienne-Alexandre Beauregard