Compte-rendu Congrès Relève 2023

 

 18 septembre 2023

La relève de la Coalition Avenir Québec s’est réunie le 9 septembre dernier à Saint-Jean-sur-Richelieu pour le Congrès annuel de la CRCAQ. Au total, plus d’une centaine de jeunes étaient présents pour discuter d’enjeux tels que l’économie, l’identité et la langue française. 

Un premier panel, composé d’Emna Ben Jelili, de Force Jeunesse, de Luc Godbout, professeur de fiscalité et de finances publiques à l’Université de Sherbrooke, et d’Emna Braham, directrice générale de l’Institut du Québec, a abordé les enjeux économiques qui définiront le Québec de l’avenir et leurs impacts sur l’équité intergénérationnelle. 

Le second panel s’est intéressé à la politique municipale, plus particulièrement le rôle que les jeunes peuvent y jouer. Antoine Tardif et Audrey Boisjoly, respectivement maire de Victoriaville et mairesse de Saint-Félix-de-Valois, se sont entretenus avec les jeunes présents sur l’impact qu’ils peuvent avoir à l’échelle locale. 

Finalement, David Cartpentier, Étienne-Alexandre Beauregard et David Santarossa, trois intellectuels bien en vue au Québec, ont discuté d’immigration, de langue française et de culture québécoise, et du lien que ceux-ci entretiennent entre eux dans le contexte québécois, seule nation francophone en Amérique du Nord. 

Fait notable, le congrès a également accueilli Pierre Picard, un conférencier sur les questions autochtones, une première pour la CRCAQ. M. Picard a même souligné le grand intérêt que les jeunes lui ont témoigné et l’engagement de la Relève dans la réconciliation avec les Premières Nations et les Inuit. Le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Ian Lafrenière, était d’ailleurs présent pour discuter de ces questions avec les jeunes présents. 

Outre M. Lafrenière, une grande délégation du caucus de la CAQ était présente au congrès, notamment Suzanne Roy, ministre de la Famille, Jean-François Roberge, ministre de la Langue française, Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur, et Louis Lemieux, député de Saint-Jean et député hôte. 

Ce congrès a été l’occasion de présenter le nouvel exécutif de la CRCAQ pour le mandat 2023-2025. Ce fut également l’occasion de dire au revoir à Victor Pelletier, président de la Relève depuis novembre et militant depuis 2016. La nouvelle présidente, Aurélie Diep, a livré un discours percutant, où elle a lancé un appel aux jeunes nationalistes du Québec de rejoindre la CRCAQ, où une place spéciale leur sera toujours réservée. Elle a aussi exposé les différents enjeux auxquels elle voudra s’attaquer, à commencer par l’adaption aux changements climatiques, qui sera son premier cheval de bataille comme présidente. 

La journée s’est terminée avec une allocution du premier ministre, François Legault, dans laquelle il a notamment parlé d’économie, de langue française et de numérique, en plus de saluer l’engagement de la Relève pour l’avenir du Québec. Il a ensuite pris du temps pour répondre aux questions des jeunes, ce qui a donné lieu à des échanges conviviaux et captivants. 

Un merci spécial en outre aux députés Audrey Bogemans, Yves Montigny, Mathieu Lévesque, Claude Reid et Shirley Dorismond pour leur présence et leur soutien pour la Relève.



Une génération, une économie en mutation

 

 28 août 2023

Face aux défis économiques actuels, le Québec se doit de développer davantage son potentiel afin qu’il devienne un leader mondial de la transition énergétique, tout en créant de la richesse qui permettra de réduire le fardeau fiscal des familles québécoises. Beaucoup de personnes suggèrent que la volonté de notre formation politique de réduire l’écart de richesse avec nos voisins prend la forme d’obsession. La création de richesse pour rendre les Québécois plus riches n’est pas une fin en soi, c’est ce qui nous permettra de nous donner les moyens d’investir davantage, notamment en éducation et en santé. En effet, les familles du Québec font face à plusieurs défis importants : la hausse des taux d’intérêt et des prix des biens. Pour faire face à ces bouleversements, notre gouvernement a mis en place des mesures efficaces pour aider les citoyens, mais les défis auxquels la population est confrontée restent importants.

Actuellement, le marché de l’emploi au Québec est confronté à une crise de la main-d’œuvre comme jamais auparavant. Avec un taux d’activité élevé et un taux de chômage historiquement bas, le milieu du travail doit user d’imagination pour attirer du personnel. Cette tendance n’ira qu’en s’accélérant, vec le vieillissement de la population et le départ à la retraite de milliers de travailleurs au cours des prochaines années. Bien sûr, cette situation est particulièrement bénéfique pour les employés, surtout pour ceux en début de carrière. Cependant, il faudra trouver des moyens pour permettre aux entreprises de continuer à croître sans continuellement être à la remorque d’un manque de personnel.

Finalement, en tant que militant engagé et profondément nationaliste, je veux intéresser davantage la jeune génération à la politique et aux défis économiques auxquels le Québec fait face. Notre génération est confrontée à un défi plus grand encore, celui du logement.. Avec cette hausse, les jeunes voient leur rêve devenir de plus en plus difficile à atteindre. Nous devons donc nous pencher sur les moyens à prendre pour permettre à la jeune génération d’atteindre la propriété. 

Avec tous ces défis auxquels nous sommes confrontés, je vous invite à vous joindre à nous le 9 septembre prochain lors du congrès de la Commission de la Relève de la CAQ (CRCAQ) pour discuter et réfléchir aux solutions que nous pouvons apporter à ces divers enjeux économiques.

 

Nicolas Blais



La jeunesse au coeur de la politique de proximité

 

 25 août 2023

Dans le discours public, on fait souvent référence à la faible participation des jeunes en politique. Il est vrai, quand l’on observe les taux de participation aux élections en général, que les jeunes de 18 à 35 ans votent en moins grand nombre et s’intéressent moins aux luttes électorales. Pourtant, depuis quelques années, de jeunes ambitieux font taire ce message négatif. En voyant la pile d’enjeux qui se dressent devant eux, mais aussi pour faire mentir les analyses et les commentaires de certains sur l’intérêt des jeunes pour le débat public, plusieurs jeunes femmes et jeunes hommes ont décidé de faire le saut dans la sphère politique, plus spécifiquement dans la sphère municipale.

Plusieurs raisons ont poussé ces personnes à se lancer dans une carrière au municipal, mais il est important de mentionner que la volonté de changement et l’ambition pour une société plus verte et plus prospère sont au cœur de leur motivation. Il faut être honnête, les enjeux sont très nombreux pour les prochaines générations : changements climatiques, protection de la langue française, accès au logement, etc. De plus, les jeunes qui décident de faire le saut y voient une belle manière de contribuer à la société. Une belle preuve de cette affirmation est l’aspect direct de l’implication municipale. Que ce soit dans les règlements de vitesses, la collecte des matières résiduelles et organiques ou encore l’octroi de projets pour un environnement sain et propre, les villes sont au cœur des changements concrets dans la vie des gens. On pense souvent que c’est le palier où les changements sont les plus accessoires ou abstraits, mais c’est tout le contraire : un conseil de ville peut changer, pour le mieux, les habitudes de sa ville et en améliorer la qualité de vie. On le voit, par exemple, avec les réductions de tarifs pour le transport en commun dans certaines municipalités où les jeunes brillent par leur implication à l’intérieur des conseils municipaux.

Cette implication des jeunes au municipal prouve que non seulement les futures générations forgent tranquillement leur place dans l’univers politique québécois, mais aussi que leur implication est bénéfique pour notre société. Cela donne de l’espoir pour voir une augmentation des candidatures jeunes en politique québécoise et canadienne dans les prochaines années, car les changements locaux que nous vivons avec la politique jeune au municipal doivent aussi se traduire dans les actions de nos dirigeants, tous paliers confondus. 

Pour discuter de ces parcours inspirants, nous aurons la chance de recevoir trois maires ayant été élus à un jeune âge à la tête de municipalités québécoises. C’est à ne pas manquer, lors du Congrès de la Commission de la Relève de la CAQ, le 9 septembre prochain, à Saint-Jean-sur-Richelieu ! 

 

Victor Pelletier



Le français, la clé d’une intégration réussie

 

 18 août 2023

L’immigration est depuis longtemps une réalité fortement ancrée au Québec. En effet, les nombreux avantages qui en découlent, tant sur le plan économique que culturel, ont été maintes fois démontrés. Il est toutefois pertinent de noter que si le Québec est une terre d’accueil de prédilection, les Québécois possèdent également un attachement profond envers leur culture, notamment leur langue, le français. La conciliation entre la préservation et la promotion des valeurs fondamentales du peuple québécois et l’intégration représente un défi auquel le gouvernement de la Coalition Avenir Québec accorde énormément d’importance.

En effet, si les enjeux de l’immigration et du nationalisme sont souvent mis en opposition, il est important de noter qu’ils ne sont pas forcément incompatibles. Les nouveaux arrivants enrichissent notre culture, et ce, depuis le début de l’histoire du Québec. L’identité québécoise est un peu le résultat d’un mélange culturel pour lequel ses habitants ont développé un réel sentiment d’appartenance. Ainsi, que nous soyons Québécois de première, de 10ᵉ ou même de 100ᵉ générations, tout le monde peut apporter sa pierre au magnifique édifice qu’est la nation québécoise. Des paysages féériques comme la Gaspésie aux monuments historiques de Québec, il ne manque pas de raison d’être fier de cette merveille nord-américaine.

Dans le but de faciliter l’intégration de tous, il est naturel de mettre l’accent sur le dialogue. Il est important d’être en mesure de se parler, d’échanger des idées. Dans cette optique, il s’avère donc nécessaire d’avoir une langue commune. Ainsi, on peut admirer une autre particularité de l’État québécois en Amérique du Nord, le français. De décennie en décennie, les Québécois ont affirmé et défendu leur langue. Cette dernière, qui a survécu à plusieurs tentatives, est devenue au fil des années, le cœur de l’identité québécoise. C’est donc naturel que la population cherche à préserver ce trait si unique qui nous rassemble. C’est dans ce but que les mesures de francisation pour les nouveaux ont été mises en place par notre gouvernement.

Naturellement, cette mesure amène plusieurs défis, et c’est de ces derniers qu’il sera question lors du Congrès de la Commission de la Relève de la CAQ, le 9 septembre prochain, où des panellistes passionnés permettront aux participants de mieux comprendre les enjeux liés à l’intégration, à l’immigration et à la langue. Un rendez-vous à ne pas manquer ! 

William Denis



Nos invités pour le congrès de la Relève

 

 15 août 2023

Dans le cadre du congrès de la Relève 2023, nous sommes fiers de vous annoncer nos invités pour nos trois panels et notre conférence.

C’est à ne pas manquer, lors du Congrès de la Commission de la Relève de la CAQ, le 9 septembre prochain, à Saint-Jean-sur-Richelieu ! 

Panel: Les défis générationnels de l’économie québécoise

Emna Ben Jelili, vice-présidente au contenu à Force Jeunesse
Emna Ben Jelili est vice-présidente au contenu à Force Jeunesse. Elle est également une étudiante au doctorat en santé publique en option systèmes, organisations et politiques de santé à l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM). Dans les recherches qu’elle mène, elle s’intéresse principalement au financement en santé et aux déterminants politiques et économiques qui favorisent les investissements de long terme au Canada et dans les pays de l’OCDE.

Emna Braham est directrice générale de l’Institut du Québec.
Elle a intégré l’IDQ en 2020 où elle a été économiste principale, puis directrice adjointe.
Auparavant, elle a été économiste principale du Conseil de l’information sur le marché du travail à Ottawa et gestionnaire chez CIDE, une firme de service-conseil où elle a œuvré dans les domaines du développement économique, de l’éducation et du développement de la main-d’œuvre.
Emna est détentrice d’un baccalauréat en administration des affaires de HEC Montréal et d’une maîtrise en économie de l’université Queen’s.

Luc Godbout
Avec une formation en sciences économiques, une maîtrise en fiscalité et un doctorat en droit public, Luc Godbout est professeur titulaire au département de fiscalité de l’Université de Sherbrooke, chercheur principal et titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques. Son expertise, dont témoignent ses nombreuses publications et conférences, l’a appelé et continue de l’appeler à conseiller les gouvernements et à intervenir dans les médias.

Panel: Regards sur la relève municipale

Antoine Tardif, Maire de Victoriaville
Détenteur d’une maîtrise en administration publique et diplômé de l’Université McGill en économie, politique et management, Antoine Tardif est élu maire de Victoriaville le 1er octobre 2021. Auparavant, il a occupé la fonction de conseiller du député fédéral de Richmond-Arthabaska Alain Rayes en plus d’avoir été maire de Daveluyville de 2013 à 2016. Gardien de but de haut niveau, il a défendu les couleurs du Titan d’Acadie-Bathurst, des Voltigeurs de Drummondville, des Remparts de Québec et de l’équipe universitaire de l’Université McGill, notamment. En plus de sa fonction actuelle de maire, il est membre du conseil administratif de la MRC d’Arthabaska, premier vice-président de la Fédération québécoise des municipalités, président de la Table des MRC du Centre-du-Québec et il est aussi président du conseil d’administration de la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région.

Audrey Boisjoly, Mairesse de Saint-Félix-de-Valois
Audrey Boisjoly est diplômée du baccalauréat en Gestion publique de l’Université du Québec à Montréal. Elle s’est impliquée dans diverses organisations politiques et environnementales. Elle fut attachée politique du député provincial de la circonscription de Berthier ainsi que conseillère municipale de Saint-Félix-de-Valois. Depuis le 5 novembre 2018, elle est mairesse de Saint-Félix-de-Valois. Parallèlement à son rôle de mairesse, elle est administratrice à la Fédération québécoise des municipalités (FQM) à titre de représentante de Lanaudière en plus d’être 2e vice- présidente. Elle a d’ailleurs été présidente d’honneur du congrès 2019 de la FQM. Depuis 2020, elle est également administratrice de l’École nationale de la police du Québec.

Isabelle Lessard, Mairesse de Chapais
C’est dans sa quête de nouveaux défis que la jeune femme ambitieuse se lance dans la politique municipale en novembre 2021. Cette décision s’arrime parfaitement avec son parcours jusqu’à présent atypique. Une fois son diplôme d’études secondaires en main, ce sont finalement les études en relation d’aide qui l’emportent, après avoir d’abord tenté un parcours régulier au CÉGEP, suivi d’un détour en finances.
Isabelle fait partie de ceux qui sont confortables dans la routine, mais qui s’y ennuie facilement : elle a besoin de sentir que les actions qu’elle pose ont un impact autour d’elle. C’est d’ailleurs pourquoi elle a travaillé près de 3 ans avec les aînés en situation de vulnérabilité, avant de ressentir le besoin de s’émanciper en politique.
À l’aube de ses 2 ans comme mairesse, mais aussi comme présidente de l’organisme communautaire « Objectif Bienveillance » qu’elle a fondé avec ses proches et qui offre du soutien aux personnes vivant des moments difficiles, elle ne regrette pas du tout ses choix et a toujours hâte de savoir ce que demain lui réserve!

Conférence: Mieux comprendre le monde autochtone pour mieux interagir

Pierre Picard
Pierre Picard est membre de la Nation Huronne-Wendat.  Il possède une formation en approche d’intervention psycho-corporelle et une maîtrise en sexologie clinique et s’est d’abord spécialisé en matière d’agression sexuelle chez les Premières Nations du Québec.  Il dirige depuis plusieurs années le Groupe de recherche et d’interventions psychosociales en milieu autochtone (GRIPMA).  Conférencier, formateur, chercheur, superviseur clinique et chargé de cours à l’Université de Montréal en Santé publique à la Faculté de l’éducation permanente, il a conduit plusieurs travaux portant exclusivement sur les problématiques psychosociales en milieu autochtone et des moyens de guérison tenant compte des différences culturelles et identitaires propres aux Premières Nations du Québec.   Il siège comme expert sur plusieurs tables de travail ou de comités gouvernementaux et collabore régulièrement à l’élaboration de politiques, de programmes et de stratégies portant notamment sur la sécurisation culturelle en milieu autochtone.  Il est récipiendaire de la médaille des Premiers peuples remise par le Lieutenant-gouverneur du Québec pour l’année 2022.

Panel: Notre Québec, notre identité

Étienne-Alexandre Beauregard
Diplômé en philosophie et science politique à l’Université Laval, Étienne-Alexandre Beauregard étudie à la maîtrise en sociologie à l’Université du Québec à Montréal. En 2022, il publie aux Éditions du Boréal Le Schisme identitaire: Guerre culturelle et imaginaire québécois, un essai portant sur la question identitaire, encensé par de nombreux intellectuels et acteurs politiques. Il travaille maintenant comme rédacteur au cabinet du premier ministre du Québec.

David Carpentier
David Carpentier est candidat au doctorat et chargé de cours à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa. Ses champs d’expertise sont la gouvernance municipale, l’intégration des personnes immigrantes, l’aménagement de la diversité ethnoculturelle et le nationalisme. Il a publié en 2022 aux Presses de l’Université du Québec l’ouvrage La métropole contre la nation? La politique montréalaise d’intégration des personnes immigrantes. David est fermement engagé pour une société québécoise inclusive et une plus grande prise en compte de la diversité ethnoculturelle, linguistique, sexuelle et de genre. Son parcours lui a valu plusieurs reconnaissances, telles que : la Médaille académique d’or du Gouverneur général du Canada; le Prix du livre politique et la Médaille de l’Assemblée nationale, pour le meilleur mémoire de maîtrise sur la vie politique québécoise; et le Prix de la Relève de la Faculté de science politique et de droit de l’Université du Québec à Montréal. Il est actuellement membre des conseils d’administration de Fierté Montréal et du Fonds de recherche du Québec – Société et culture.

David Santarossa
Détenteur d’un baccalauréat en philosophie et de deux maîtrises, l’une en philosophie et l’autre en éducation, David Santarossa enseigne depuis quelques années le français ainsi que le cours Éthique et culture religieuse. On peut le lire régulièrement dans les pages « opinions » de différents journaux, dans la revue l’Action nationale et sur le site de la revue Argument. On peut aussi l’entendre sur les ondes de Radio VM ainsi qu’à QUB Radio où il discute de politique, de nationalisme et des guerres idéologiques qui divisent le Québec. Il a publié en 2022 son premier essai.

Mieux comprendre le monde autochtone pour mieux interagir

 

 11 août 2023

Sur un fleuve magnifique comme nul autre au monde, le Québec est un navire voguant parallèlement au canot des nations autochtones. Chaque embarcation porte fièrement sa culture, son identité et ses aspirations. Cette figure de style qui trouve source dans les wampums représente les fondements des relations unissant aujourd’hui les nations québécoise et autochtones, prônant le respect de leurs différences et de leur existence. 

L’histoire nous apprend que ce fleuve fut parsemé d’entraves et de manœuvres périlleuses, léguant à notre génération la responsabilité honorable de rebâtir les relations. Ce qui peut paraître comme un travail colossal débute néanmoins par un geste accessible à tous : s’ouvrir à l’autre et apprendre à le connaître.  Au-delà de la couleur du sang qui coule dans nos veines, plusieurs pourraient être surpris des ressemblances. D’un autre côté, aussi grande que soient les différences le sera l’apprentissage de chacun.

Par où commencer? Les personnes et les organisations autochtones sont définitivement de grands points de repère, de pair avec la participation aux évènements tels que les Pow Wow en été qui sont des lieux de rassemblement significatifs. 

La CRCAQ tient à cœur les relations entre le Québec et les nations autochtones, ce pourquoi elle tient à offrir à ses membres un point de départ solide lors de son congrès annuel du 9 septembre 2023. La CRCAQ aura l’honneur d’accueillir le conférencier Pierre Picard de la nation Wendat, chargé de cours à la Faculté d’éducation permanente de l’Université de Montréal et récipiendaire de la Médaille Premiers Peuples – Premières Nations 2022, des mains du lieutenant-gouverneur du Québec, l’honorable J. Michel Doyon. Dans sa position à la Faculté d’éducation permanente, Pierre Picard a notamment travaillé sur le développement d’un cours soutenant les praticiens dans le domaine de la santé et des services sociaux afin qu’ils puissent adopter des pratiques culturellement appropriées pour les personnes autochtones. 

Cette conférence intitulée « Mieux comprendre le monde autochtone pour mieux interagir. » présente les nations autochtones, à travers leurs différences qui sont source d’une grande richesse que tous bénéficieront à connaître. Cette précieuse formation constituera sans l’ombre d’un doute une base importante aux raisonnements et aux discussions inévitables qui se présentent à notre génération dans le but de grandir vers une coexistence plus respectueuse et compréhensive de l’autre. 

La CRCAQ est persuadée que cette conférence engendrera des réflexions intéressantes et nécessaires sur le passé, le présent et l’avenir pour avancer fièrement tous ensemble. Nous t’invitons à t’inscrire au congrès du 9 septembre 2023 qui aura lieu à Saint-Jean-sur-Richelieu à travers le lien suivant : https://caq.la/crcaq2023

 

Au plaisir de vous voir!

 Joëlle Perron-Thibodeau

Protection du français : les immigrants font partie de la solution

 

 5 juillet 2023

La situation actuelle du français au Québec est inquiétante. Que ce soit sur le plan de la langue parlée au travail, à la maison ou même de la capacité à soutenir une conversation en français, plusieurs indicateurs sont au rouge. 

Il est donc primordial que le Québec pose des gestes forts afin de protéger notre langue commune. C’est dans cette optique que le gouvernement de la Coalition Avenir Québec a annoncé que tous les immigrants économiques devront connaître le français avant leur arrivée au Québec. 

La Commission de la Relève de la CAQ salue cette initiative qui assurera la pérennité du français tout en favorisant l’intégration des personnes immigrantes à notre belle nation. Les immigrants sont un atout pour le Québec, autant au niveau économique que social et culturel. Nous devons en retour leur donner les ressources nécessaires pour qu’ils puissent s’épanouir pleinement au Québec et qu’ils s’y sentent chez eux. Dans cette optique, la connaissance du français est essentielle. 

Voilà pourquoi la Relève appuie sans réserve les récentes actions du gouvernement en francisation, notamment la création de l’organisme Francisation Québec, et l’encourage à aller encore plus loin rendre l’apprentissage du français encore plus efficace et accessible pour tous les nouveaux arrivants. Aucun effort ne doit être ménagé. Il en va de la survie de la seule nation francophone en Amérique. 



La Vallée de la transition énergétique : une avancée pour le Québec et la jeunesse !

 

 28 juin 2023

La Commission de la Relève de la Coalition Avenir Québec salue la création d’une troisième zone d’innovation au Québec, la Vallée de la transition énergétique, en Mauricie et au Centre-du-Québec. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour la jeunesse québécoise, car elle représente une action forte sur deux fronts: l’économie et la lutte contre les changements climatiques, des enjeux qui touchent directement les jeunes.

Le déploiement des zones d’innovation est un élément important dans le développement, à court et à long terme, de l’économie québécoise dans son ensemble. En investissant dans la recherche et l’innovation, le gouvernement de la CAQ positionne le Québec comme chef de file dans la transition vers la nouvelle économie verte, moderne et durable. En cela, la Vallée de la transition énergétique, en plus de créer des emplois payants en région, contribuera à réduire les émissions de gaz à effet de serre non seulement au Québec, mais également à l’échelle mondiale, en misant sur l’électrification des transports et des industries et sur le développement de l’hydrogène vert. Le monde entier se tournera vers le Québec pour profiter de son expertise dans le domaine de l’énergie propre.

La Relève est fière de soutenir ce grand chantier qui bénéficiera grandement aux générations futures et qui permettra au Québec d’atteindre son objectif de carboneutralité d’ici 2050. Cette nouvelle zone d’innovation, avec les deux autres précédemment annoncées dans le domaine des technologies numérique et quantique, aidera le Québec à diminuer ses GES, à créer de la richesse et à faire rayonner le génie québécois partout dans le monde et pour longtemps!

Retour sur le Congrès National

 

 14 mai 2023

L’équipe de la CRCAQ était présente au Congrès général de la Coalition Avenir Québec, qui s’est tenu à Sherbrooke les 13 et 14 mai derniers.

La Relève a fait adopter la totalité de ses propositions en plénière, mettant de l’avant notamment l’instauration d’un tarif unique de transports en commun pour les étudiants, la création d’un Régime enregistré d’épargne-études pour tous les enfants du Québec et la mise en place d’un passeport culturel pour initier nos élèves à la culture québécoise.

En outre, notre président Victor Pelletier a livré un vibrant discours devant les militants, saluant l’apport de la CRCAQ à la vie du parti et soulignant les idées qu’elle soumet pour faire avancer le Québec. Il en a également profité pour inviter tous les jeunes préoccupés par l’avenir du Québec à se joindre à la Relève pour son congrès, qui se tiendra les 9 et 10 septembre prochains à Saint-Jean-sur-Richelieu.

Journée internationale des droits des femmes

 

 8 mars 2023

Si chaque jour est une occasion de célébrer les femmes, ce 8 mars est un jour particulier qui nous donne une chance supplémentaire de reconnaître le chemin parcouru par les femmes dans la société, dans la politique et dans l’économie.  Chaque année, la Journée internationale des droits des femmes est célébrée dans plus de 100 pays dans le monde afin de souligner les multiples réalisations incroyables que les femmes et les filles à travers le monde ont accomplies et qui ne cessent d’accomplir.

C’est pourquoi trois femmes de la CRCAQ ont pris le temps de nous écrire des textes et des témoignages parlants de la place de la femme dans notre société, des défis qu’elles peuvent relever dans la sphère politique, de leurs accomplissements et de ce qu’elles aimeraient changer.

Il est juste de penser qu’au cours de l’année écoulée, les femmes et filles de plusieurs pays comme l’Afghanistan, l’Iran, l’Ukraine et les États-Unis se sont battues et se sont levées afin de faire valoir leurs droits dans un contexte de guerre, de violence et de changements politique dans leurs pays respectifs. Aujourd’hui, et pour tous les autres jours, je souligne la détermination, le courage et la persévérance des femmes et des filles qui ont forgé notre histoire afin d’avoir une société égalitaire.

Encore aujourd’hui, les femmes doivent encore se battre tant sur leurs droits que sur l’égalité des sexes aux niveaux politique, économique, sociétal, professionnel et culturel. Nous, les femmes, avons encore des défis et des enjeux à défendre auprès de notre société et de notre communauté. Je pourrais faire une énumération de ces enjeux et de ces défis, mais la liste serait trop longue et serait trop incomplète. Pourquoi incomplète vous me direz, car je ne peux parler et ne peux énumérer les défis que vivent les femmes dans le monde. Cependant, je sais avec conviction que des centaines et des milliers de femmes continuent et continueront à faire valoir leurs points tout comme les femmes du passé et du présent ont fait.

Par le fait même, je désire remercier mes deux figures féminines qui ne cessent de m’éblouir et de m’éduquer quant au statut de la femme dans la société, soit ma grand-mère et ma mère. Sans ces deux femmes, je ne serais pas la femme  que je suis aujourd’hui. Ces deux femmes sont pour moi des Jeanne d’Arc contemporaines, elles ont su dénoncer avec confiance des injustices féminines tant au milieu du travail que sur la place publique, et cela, malgré des gestes et des paroles désobligeantes et misogynes.

Bonnes journées à vous, les femmes.

« Les droits de l’homme sont les droits des femmes, et les droits des femmes sont les droits de l’homme. » – Hilary Clinton.

Florence Lavictoire – Vice-Présidente de la CRCAQ


 Témoignages

DÉFIS

Aurélie Diep  

« Mon plus grand défi en politique, pour l’instant, a été de prendre ma place et de me faire confiance. Effectivement, la politique évolue constamment, ce qui demande une adaptation et des apprentissages continuels… Lorsque j’ai commencé à m’impliquer, j’avais l’impression que tout le monde autour de moi savait ce qu’il faisait et savait où il s’en allait alors ça me faisait douter de moi-même. J’ai rapidement compris que si je voulais faire une vraie différence, je devais prendre ma place et me faire confiance ! »

Laury St-Laurent

« Déjà rentrer en politique, dans un domaine où les hommes règnent et où le public a la jugeote plutôt facile, est un succès en soit. Il y a plusieurs autres défis qui m’attentent, mais pour le moment mon succès est mon entrée dans le milieu. Plusieurs citoyennes et citoyens ont d’excellentes idées, des visions différentes, des idéologies qui pourraient apporter leurs grains de sel dans la communauté, mais aucune de ces idées ne verra le jour que si nous ne nous impliquons pas pour notre ville, notre province et notre société. C’est pourquoi mon entrée dans le monde de la politique et mon implication sont pour moi un défi accompli. »

ACCOMPLISSEMENTS

Aurélie Diep 

« Mon plus grand accomplissement à ce jour est d’avoir mené une campagne électorale en me faisait respecter à ma juste valeur. Lorsque je faisais du porte-à-porte, je sentais que les citoyennes et les citoyens m’écoutaient pour mes idées et mon ambition et non que pour mon apparence par exemple. Même si cela n’était pas mon cas, je ne peux pas passer sous le radar que cela arrive encore de nos jours. Je souhaite que cela change afin de convaincre plus de femmes à faire de la politique ! »

Laury Saint-Laurent

« Comme mon départ en politique est tout nouveau, ma plus grande fierté serait donc l’engagement que j’ai pour le parti que j’ai choisi. De plus, plusieurs personnes dans notre province ont des commentaires blessants envers les députées ainsi que les concurrentes qui se présentent aux élections. Nous pouvons très bien le voir dans les réseaux sociaux. Vivre une haine par sa propre communauté est quelque chose de lourd sur le moral ainsi que sur la confiance en soi. Ainsi, détenir ce courage comme femme désirant partager des idées et s’impliquer en politique est pour moi une fierté en soi. J’ai su dépasser les commentaires négatifs et me mettre à l’avant dans la communauté québécoise. Il est de même que s’impliquer en politique, dans un domaine qui a longtemps été réservé aux hommes, est une victoire pour la femme. Il faut continuer ainsi. »

CHANGEMENTS

Aurélie Diep

« Mon plus grand souhaite de changement pour le milieu politique est d’atteindre la parité afin d’effacer le double standard présent. Effectivement, il serait idéal que les élues et élus ainsi que leurs équipes soient paritaires. Je suis certaine que cela aurait un effet positif sur les comportements de certaines personnes ainsi que la vision générale dégagée par le milieu politique. De plus, je souhaiterais que le double standard soit une histoire du passé, car il arrive trop souvent encore qu’une femme entreprenante se fasse étiqueter « contrôlante » tandis qu’un homme avec la même ambition sera qualifié de leader.

Nous avons besoin de femmes en politique ! C’est pourquoi je souhaite avoir un environnement invitant pour elles. »

Laury Saint-Laurent

« Mon implication m’a permis de faire plusieurs heures de bénévolat et cela m’a permis de rencontrer des citoyennes et des citoyens de mon comté. Cependant, lors de mon implication, et particulièrement lors de la campagne électorale de 2022, mon équipe et moi avions subi des commentaires désobligeants, misogynes et sexistes de certains citoyens lors de porte-à-porte. Malheureusement, lors de ces commentaires, je n’ai pas réagi comme je l’aurais voulu, j’ai rebroussé chemin et j’ai changé de localisation. C’est exactement ce type de réaction que j’aimerais changer tant personnellement qu’auprès des femmes. J’aurais dû approcher l’homme et lui expliquer avec confiance que s’impliquer en politique, mais également dans n’importe quel autre type d’activité, permet à toute personne de faire valoir ses idéologies, mais que cela doit se faire sur une base de respect et d’égalité. Bref, que la femme est égale à l’homme peu importe son implication politique, sociétale, économique et\ou culturel