Les candidatures reçues

 

 14 novembre 2020

Nous sommes heureux de vous présenter les candidatures reçues pour le poste de responsable aux affaires politiques et responsable aux communications. Le vote aura lieu par l’exécutif de la Relève, le conseil de régions et les présidents des campus universitaires le 21 et 22 novembre.

Les candidatures au poste de responsable aux affaires politiques:

  • Gabriel Jarvis
  • Anthony Matar
  • Jean-François Simard

Les candidatures au poste de responsable des communications:

  • Catherine Pelletier
  • Daniel Roy-Lamontagne

 

Responsable aux affaires politques

Gabriel Jarvis

J’ai commencé mon militantisme à l’aube de mes 16 ans en 2014.  J’ai depuis acquis de l’expérience politique à travers diverses instances où j’ai su défendre les intérêts du Québec et j’ai pu me construire une vision militante engagée.  Du mois d’août jusqu’au mois de novembre 2020, j’ai eu la chance de succéder à l’excellent Étienne-Alexandre Beauregard à titre de responsable des affaires politiques.  J’ai notamment eu la chance de contribuer à la construction du congrès virtuel en moussant les débats dans le forum de discussion et en poursuivant l’orchestration des idées autour des thèmes politiques ciblés.

Pendant mon mandat intérimaire, j’ai travaillé à ce que la CRCAQ fasse davantage de sorties médiatiques et j’ai mis l’épaule à la roue afin de multiplier les contacts avec nos militants malgré la pandémie. En effet, j’ai participé à l’élaboration du sondage de la CRCAQ lancé en octobre dernier, afin de prendre le pouls de nos membres pour orienter nos sorties médiatiques et nos actions futures.  J’ai également participé à la mise sur pied de la conférence sur la langue française avec Simon Jolin-Barrette, ayant eu lieu au mois de novembre.  Pour moi, être à l’écoute de nos militants est vital pour notre formation politique et je continuerai de ramer en ce sens. D’ailleurs, je ferai de la commission politique une table de concertation regroupant des membres de tous les horizons pour que nous puissions adopter la meilleure plateforme lors du congrès de 2021.

Mes priorités sont axées sur le nationalisme et l’éducation.  Comme bien des membres, je crois que notre aile jeunesse se doit de rester nationaliste et pragmatique.  Étudiant présentement en éducation, je ne peux mettre de côté ce même thème qui mérite d’être revisité et dans lequel il est plus que jamais important de réaffirmer l’importance de la liberté académique et d’expression pour le bien de notre démocratie et de nos campus étudiants.

 

Anthony Matar

Chers membres de la Relève

Je mets de l’avant ma candidature au poste de responsable aux affaires politiques de la CRCAQ pour plusieurs raisons que j’énumèrerai dans ce court texte. Tout d’abord, il me ferait plaisir d’amener avec moi mon lot d’expérience professionnelle accumulée lors de mes emplois tant dans l’opposition avec le parti Conservateur à Ottawa dans le bureau de la députée de Beauport – Côte-de-Beaupré – Îles d’Orléans – Charlevoix qu’au gouvernement au sein du bureau de la ministre des Transports et des Affaires Francophones de l’Ontario, Caroline Mulroney. Dans les deux cas, j’ai agi comme conseiller politique. Cela est un atout pour le poste convoité.  De plus, j’ai travaillé comme consultant chez Hatley Stratégies sous le leadership de Carl Vallée, l’un des responsables de la transition après l’élection historique de la CAQ en 2018. Chez Hatley, j’ai appris à communiquer des demandes politiques à des élus de façon efficace. Cela aiderait la CRCAQ à faire cheminer ses propositions aux différents bureaux de ministre pour que nos membres se fassent entendre à Québec. En plus de cela, j’ai été directeur de campagne lors de la dernière campagne électorale fédérale. Au-delà de tous les défis organisationnels, ceux-ci m’ont préparé à adresser des enjeux locaux et préparer mon candidat aux multiples débats auxquels il a participé.  Je suis un étudiant à la dernière année en comptabilité. Je suis un fier nationaliste québécois, car je reconnais l’importance de préserver les valeurs que ceux qui ont vécu sur ces terres se sont battus pour préserver, mais aussi de préserver ce qui rend le Québec si unique en Amérique et au monde, bien franchement : sa langue, sa culture et la fierté de son peuple. Je vous demande de me permettre de mettre à profit mon expérience pour faire avancer les priorités des jeunes caquistes.

Jean-Francois Simard

Titulaire d’une maitrise en finance de l’Université Laval, je travaille comme conseiller en développement économique pour une MRC. Également impliqué à la CAQ depuis 2014, j’y ai occupé diverses fonctions dont attaché politique pour le député de Chauveau, directeur de campagne, président de CAL, ainsi que responsable des affaires politiques de la Relève en 2017-2018. Je désire mettre à nouveau ma vaste expérience des instances caquistes au service de notre aile jeunesse.

L’implication politique constitue un excellent moyen de faire avancer nos idéaux pour notre nation, et la Relève est une belle plateforme pour y parvenir. À mon avis, un responsable aux affaires politiques se doit d’être un porte-parole efficace des idéaux de l’ensemble des membres qu’il représente.

Depuis quelques temps, les membres de la Relève démontrent des orientations politiques diverses. Le titulaire du poste devra en tenir compte lors de la rédaction du cahier de propositions de notre prochain congrès. C’est pourquoi je me propose d’être le candidat du compromis, en vous offrant entre autres la possibilité de choisir démocratiquement les enjeux à aborder.

À un moment critique de notre histoire, deux sujets particuliers me préoccupent : l’économie et la santé. La crise a fragilisé nos entreprises et nos emplois, en plus de nous appauvrir nous, les jeunes. Notre système de santé a démontré plusieurs lacunes, entre autres dans l’accès aux soins en santé mentale. Tout en faisant valoir un nationalisme convaincant, je vous propose de mettre un accent sur ces enjeux déterminants pour notre avenir national.

 

Responsable aux communications

Catherine Pelletier

Il y a plus d’un an, je suis arrivée, à la suite d’une consécution d’événements, à mon premier congrès de la CRCAQ. J’y ai rencontré des personnes incroyables, mais surtout, j’y ai trouvé une fratrie qui m’a tout de suite accrochée. J’ai immédiatement adhéré à la CRCAQ pour son ouverture, pour son écoute, mais aussi pour les personnes qui en font partie.

Être une femme est une tâche qui nécessite de la patience. On fait face à de nombreux défis. Cependant, être une femme en politique est une autre chose. En effet, on s’attend à ce que nous fassions ce que les hommes font et de la manière que les hommes le font. Par contre, j’ai senti, au sein de la CRCAQ, que la féminité était légitime. J’ai appris à aimer faire partie de ce groupe et j’ai envie de faire comprendre à autrui que l’implication politique, quelle qu’elle soit, aussi imparfaite soit-elle, est élémentaire à un cheminement de vie adulte; c’est notre devoir, et ce devoir commence avant même de faire nos premiers pas dans un bureau électoral.

J’ai l’intention de prendre mes expériences vécues lors de la dernière année au sein de la CRCAQ pour mieux mobiliser les jeunes, particulièrement les jeunes femmes. C’est en misant sur l’avenir et sur la reconnaissance de la compétence de tous et toutes que nous réussirons à garder une aile jeunesse solide.

Récemment diplômée en communication lors de la première étape de mes études supérieures, je poursuis présentement un parcours en science politique à l’université McGill. Les atouts que j’ai pu acquérir lors du passé me permettront de mettre en valeur les exploits de la CRCAQ ainsi que de mettre l’accent sur la valorisation de nos membres. Ainsi, je suis prête à faire face aux défis organisationnels qu’impose ce poste et en faire une expérience enrichissante pour tous et toutes.

Au plaisir, de travailler pour vous, mais surtout, avec vous

 

Daniel Roy-Lamontagne

Je m’appelle Daniel Roy-Lamontagne et je viens de Salaberry-de-Valleyfield, en Montérégie. Musicien à ses heures, je détiens une technique en comptabilité et gestion et je suis présentement étudiant au baccalauréat en administration des affaires aux HEC Montréal pour devenir un jour CPA. Au cours de mon parcours collégial j’ai eu la chance de m’impliquer dans plusieurs activités parascolaires, que ce soit l’association étudiante, le club entrepreneur ou encore le Forum étudiant à Québec!

En tant que Représentant des communications, je m’assurerais de travailler en collaboration avec mes collègues de l’exécutif afin d’élaborer et implanter le plan de communication de la CRCAQ. Je m’assurerai aussi de maintenir la liaison entre le Conseil exécutif et nous tous, les jeunes membres de la CAQ!

Un des aspects qui m’intéresse le plus avec la communication est d’ailleurs cette idée d’échange qui ne doit pas être à sens unique. Il faut que ce soit un partage top/down bottom/up, c’est-à-dire que l’exécutif puisse passer efficacement son message à tous les jeunes, mais que chaque membre puisse également se faire écouter et que la structure en place puisse nous permettre de nous exprimer et nous faire entendre. Ce serait un des aspects les plus importants que je considérerais en tant que futur Responsable des communications pour la CRCAQ!

Joints-toi à notre exécutif

 

 30 octobre 2020

Cette élection vise à pourvoir les postes de responsable des communications ainsi que de responsable aux affaires politiques. En effet, suite au départ de deux membres de l’exécutif en août dernier, la Relève a nommé de façon intérimaire deux personnes à ces postes, en vue d’aider aux préparatifs et au bon déroulement du Congrès de la Relève. Maintenant que le Congrès est derrière nous, la Commission Relève vous convie à une élection visant à pourvoir ces deux postes de façon officielle, et ce jusqu’aux prochaines élections générales de la CRCAQ. 

Nous remercions Flavia Alexandra Novac et Gabriel Jarvis pour leur précieuse implication auprès de la Relève depuis le mois d’août et souhaitons la meilleure des chances à tous les candidats et candidates qui souhaitent s’impliquer avec nous au terme de cette élection !

Si tu sais combiner créativité et gestion, en plus d’être motivé et habile à travailler sur plusieurs projets à la fois, nous attendons ta candidature !

En plus de prendre part aux décisions sur différents enjeux avec les autres membres de l’exécutif, tes principales tâches consisteront entre autres à :

Responsable des affaires politiques :

  • Élaborer et implanter le programme politique de la Relève
  • Coordonner la commission politique de la Relève

Responsable des communications

  • Élaborer et implanter le plan de communication de la Relève
  • Gérer les outils de communication de la Relève

Tu as du 30 octobre au 13 novembre pour remplir le formulaire de mise en candidature et le transmettre à candidatures@crcaq.org.

** Si nous recevons plusieurs candidatures, la campagne sera déclenchée du 14 au 20 novembre. Le conseil des régions et les présidents de campus voteront du 21 au 22 novembre 2020. À noter qu’il aura une rencontre entre le 16 et 20 novembre afin de vous faire connaître. **

Élection à la présidence régionale de Laval

 

 22 octobre 2020

Le Relève est fière de vous annoncer qu’il y aura une élection pour la présidence régionale de Laval. Tous les membres de la Relève de la région de Laval: Fabre, Sainte-Rose, Vimont, Mille-Îles, Laval-des-Rapides et Chomedey. Le vote se fera de façon électronique le 30 et 31 octobre. Un lien leur sera envoyé par texto.

Voici les candidats en élection:

  • Joelle Perron-Thibodeau
  • Julien Séguin

 

Joelle Perron-Thibodeau

Bonjour, She:kon,

Je m’appelle Joëlle Perron-Thibodeau et je suis membre de la nation Kanien’keha (Mohawk) de la communauté de Kanehsatake. Détenant un baccalauréat en droit de l’Université d’Ottawa et présentement étudiante au Barreau du Québec, je dédie mon parcours à la défense des droits autochtones. En effet, cette vocation représente la pierre angulaire de mes ambitions et a toujours teinté mes implications. 

Pendant mon baccalauréat, j’ai notamment été présidente de l’Association facultaire du droit de l’environnement et du droit autochtone, membre d’un comité facultaire sur la Vérité et Réconciliation ainsi que membre d’autres comités de la même nature. À l’heure actuelle, je m’implique auprès de communautés innues dans l’organisation de la Journée mondiale de l’enfance pour laquelle je souhaite offrir des connaissances aux jeunes relativement à leurs droits en tant qu’enfants, Autochtones et êtres humains.

De manière complémentaire, un principe auquel je tiens particulièrement est l’ouverture aux débats d’idées dans une perspective d’évolution commune par le biais d’échanges argumentaires riches et divers. La possibilité de discuter et débattre librement et de bonne foi sur tout sujet est, selon moi, fondamentale et favorable dans une société libre et démocratique. 

Un aspect également important au niveau sociétal est le bien-être des individus, ce pourquoi je m’implique comme membre du Comité consultatif du recteur sur la santé mentale et le mieux-être de l’Université d’Ottawa où j’ai l’honneur d’écouter la communauté universitaire et d’agir pour le bien commun. La valeur de l’écoute est inestimable lorsque nous travaillons ensemble.

 

Julien Séguin

J’ai grandi à Duvernay, je connais donc bien la région de Laval. J’ai été à l’école primaire de mon quartier et j’ai ensuite poursuivi mon parcours scolaire au collège Regina Assumpta à Ahuntsic. Je me suis impliqué dans de nombreuses activités au sein de mon école et j’ai été président de mon groupe à plusieurs reprises. J’ai obtenu mon diplôme secondaire avec plusieurs mentions d’honneur. Puis, lors de la campagne électorale 2018, j’ai accompagné mon candidat dans Mille-îles, Mauro Barone, pour convaincre les gens de notre circonscription du besoin de changement dont la province avait besoin. Actuellement à l’Université McGill, je compte continuer de m’impliquer activement dans ma communauté et essayer d’apporter le maximum au mouvement. Je suis un jeune homme intéressé par la politique, l’économie, le monde des affaires et l’éducation, qui cherche toujours à proposer des idées et des solutions pour améliorer les situations auxquelles je fais face.

Appel aux candidatures : Associations régionales de la CRCAQ

 

 7 octobre 2020

La CRCAQ est une grande famille qui désire faire de la place à toute personne qui veut s’impliquer. Que ce soit comme président régional ou comme responsable d’un des postes sur l’exécutif de ta région, ta voix sera entendue. 

La structure d’une association régionale comporte 4 postes officiels :

-Présidence 

-Vice-présidence

-Secrétaire

-Responsable des membres

Une association régionale doit combler ses 4 postes, ceci-dit elle peut rajouter des postes et des responsables pour plusieurs autres thèmes, tout comme n’importe quel poste officiel peut avoir des adjoints.

En bref, tous les rôles sont importants afin qu’une association régionale fonctionne et permettent à la CRCAQ d’être présente dans ton coin de pays! Alors si tu es prêt à donner du temps pour défendre les convictions caquistes auprès des jeunes du Québec, joins-toi à nous!

 

Pour poser ta candidature, les étapes sont simples :

  1. Lire attentivement et remplir le document intitulé : « Procédure d’élection des membres des associations régionales de la CRCAQ » ;

Clique ici pour télécharger le document.

  1. Déposer le document de procédure dûment rempli, de garantie auprès du Président d’élection, par la poste ou en personne à l’adresse suivante :

À l’attention du président d’élection

Permanence de Montréal – Coalition Avenir Québec
1260, rue Mill, local 50
Montréal (Québec)
H3K 2B4

P.S. Tu peux également nous envoyer ton document par courriel au candidatures@crcaq.orgpour approbation et nous faire parvenir par la poste ou en personne la version originale avant le jeudi 22 octobre 2020.

  1. Fais-nous parvenir une courte biographie de 250 mots et une photo professionnelle lorsque tu nous enverras ton document.
  2. Le président d’élection te contactera pour approuver ta candidature et t’expliquer les détails importants pour la suite de ta campagne. Une fois ta candidature autorisée, tu peux démarrer ta campagne électorale!

NOTE : Toutes dépenses, tous visuels ou tous articles promotionnels reliés à ta campagne électorale doivent être au préalable autorisé par le président de l’élection.

➡ Une fois ta candidature approuvée, envoie une courte biographie de toi à l’adresse suivante : candidatures@crcaq.org.

Résumé de notre congrès

 

 23 septembre 2020

5000 ! C’est 5000 visionnements que nous avons recueillis lors de notre congrès virtuel, Repenser le Québec, les 19 et 20 septembre derniers.  Grâce à la force des réseaux sociaux, nous avons réuni des jeunes des quatre coins du Québec qui ont assisté au congrès et qui nous ont aidé à construire, dans des forums de discussion, une vision pour repenser le Québec de demain.

 

D’abord, nous nous sommes penchés sur l’autonomie alimentaire, puisque nous aimerions manger québécois tout au long de l’année.  L’agriculture est un vecteur de notre fierté au Québec, car il est si bon de croquer dans une pomme cueillie dans nos vergers par nos producteurs agricoles.  L’autonomie alimentaire avait une place de choix dans notre congrès! D’ailleurs, nous avons tenu un panel avec le ministre de l’agriculture, André Lamontagne.  

 

La culture avait aussi une place importante.  Avec la pandémie, les géants de la diffusion en ont profité et c’est maintenant à notre tour d’aller de l’avant dans notre production de contenu québécois.  Nous avons pensé à valoriser Télé-Québec en haussant son financement afin qu’elle respecte sa mission éducative et qu’elle diffuse du contenu qui nous rend fiers.

 

En plus de la volonté de prendre soin de nos aînés et d’encourager le tourisme au Québec, nous avons mis l’accent sur le numérique.  Nous avons fait la demande au gouvernement d’appuyer le développement du télétravail dans plusieurs domaines ainsi que de penser le modèle hybride qui prend en compte le bien-être personnel et  la socialisation.

 

Finalement, nous avons fait la demande à M. Legault de s’engager à viser la carboneutralité d’ici 2050.  Notre relance économique d’après pandémie doit être verte et nous devons nous engager à éliminer les émissions de GES en misant sur la captation naturelle ainsi que sur le transport collectif électrique.  Le Québec doit être un leader en matière environnementale et doit devenir la batterie verte de l’Amérique du Nord.

 

Maintenant, il faut mettre les idées de nos membres à exécution en mettant sur pied une commission politique qui permettra de définir la vision de la Relève.  Nous avons vu la force mobilisatrice que nous détenons durant notre congrès et nous n’aurons pas peur de l’utiliser pour brasser la cage afin de faire des demandes sur la valorisation de la langue française, l’identité québécoise et l’urgence climatique.

 

Pour voir ou revoir notre congrès, voici le lien pour y accéder:

– Congrès samedi : https://youtu.be/Hm61RVAQdDU
Congrès dimanche : https://youtu.be/2jfws5HLXMU

Nos invités pour le congrès de la Relève

 

 28 août 2020

Dans le cadre du congrès de la Relève 100% numérique les 19 et 20 septembre, nous sommes fiers de vous annoncer nos invités pour nos deux panels sur l’agriculture et le numérique.

Le panel de l’agriculture :

Le panel sur les défis numériques :


Repenser l’agriculture – Viser l’autonomie alimentaire

Mme Sophie Perreault, PDG de l’association québécoise de la distribution de fruits et de légumes

Titulaire d’un baccalauréat en relations publiques ainsi que d’une maîtrise en communications internationales de l’UQAM, Sophie Perreault a débuté à l’AQDFL en 2003 comme directrice des communications. Elle en assure la direction générale depuis 2005, et a été nommée présidente-directrice générale en 2014. Elle a également été la première récipiendaire du Prix Mary Fitzgerald décerné par la compagnie Chiquita (2007) à une personne passionnée de 30 ans et moins œuvrant dans l’industrie des produits frais au Canada. Elle prend aussi à cœur la formation de la relève et a été chargée de cours à l’UQAM en relations publiques. Depuis presque toujours, elle s’est impliquée comme bénévole pour différentes causes nationales et internationales telles que: le défi sportif, le soccer,  Enda Tiers Monde à Dakar (Sénégal), Unicef pour la construction d’une école au Burkina Faso, et la Fondation 60 millions de filles .

 

M. Richard Giunta, président et cofondateur de LMB AgTech

Richard Giunta à plus de 20 ans d’expérience dans l’alimentation. En tant que Gestionnaire de comptes majeurs, tel que Loblaws, IGA et Metro. Il a passé plus de 10 dans chez Tree of Life et UNFI les deux plus gros distributeurs d’alimentation Biologique en Amérique du Nord. 3 ans comme Directeur des Ventes chez UNFI, 26 personnes à  sa charge et 46 M$ de chiffres d’affaires. Depuis 2016, il a cofondé la Boîte Maraîchère, LBM AgTech et une division LBM Brésil, un bureau de vente pour l’Amérique latine avec ses deux associés Julien Loiseau, Agronome de formation et Jean Laprise, Ingénieur Agro alimentaire.

LBM AgTech aujourd’hui a développé une technologie 100% québécoise, un projet de culture intérieure hydroponique adaptée pour les milieux urbains ou arides.

 

M. André Lamontagne, député de Johnson et ministre de l’Agriculture des Pêcheries et de l’Alimentation

Avant d’être élu député de la circonscription de Johnson en 2014, André Lamontagne a été propriétaire, partenaire et administrateur de plusieurs entreprises privées et sociétés œuvrant dans les secteurs du commerce au détail, de la technologie, de l’aviation et du conseil en gestion. Il a aussi travaillé à titre de conseiller et coach auprès d’une clientèle issue principalement du monde des affaires.

André Lamontagne est titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires de l’Université Laval et d’une maîtrise en psychologie de l’éducation et relations humaines de la Mount Saint-Vincent University de Halifax. Il détient aussi une licence professionnelle de pilote d’hélicoptère.


Repenser le numérique – S’adapter aux nouvelles réalités

Mme Geneviève Provencher, Fondatrice de Flow ressources humaines

Après avoir travaillé une dizaine d’années en ressources humaines au sein de grandes entreprises à Montréal, Alcan/Rio Tinto et la Financière Sun Life, Geneviève fonde le premier site de recherche d’emploi qui met de l’avant les entreprises flexibles du Québec. Inspirée par les travailleurs et travailleuses à la recherche d’emplois flexibles et d’un mode de vie plus équilibré, la plateforme qu’elle a créée s’inscrit dans un mouvement qui est là pour durer. La mission de cette maman de deux enfants, féministe et passionnée de lecture? Redéfinir le monde du travail.

 

Mme Déborah Cherenfant, Présidente de la Jeune chambre de commerce de Montréal

Experte en entrepreneuriat, particulièrement féminin, Déborah Cherenfant s’est jointe à l’équipe du Groupe Banque TD en juin 2020 comme Directrice régionale, Femmes entrepreneures, Région du Québec. Entrepreneure dans l’âme, elle a d’ailleurs mis sur pied des initiatives concrètes comme le média web Mots d’Elles, premier en son genre au Québec, pour faire rayonner les femmes en affaires; Atelier Coloré, studio de création mode et design; Marché Coloré, concept store éphémère réunissant des créateurs et artisans passionnés d’imprimés, et cofondé BiAS, think tank culturel et artistique faisant rayonner des talents des communautés noires, ainsi que BlindSpot, pour une meilleure approche en matière de diversité et inclusion dans le milieu des affaires. Déborah est présidente et porte-parole pour 2020-2021 de la Jeune Chambre de commerce de Montréal, la plus grande jeune chambre au monde.

 

M. Jean Boulet, Député de Trois-Rivières, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie

Jean Boulet est originaire de Saint-Tite. Avocat de profession depuis 1984, il a œuvré au sein de cabinets d’envergure, notamment chez Heenan Blaikie, concentrant sa pratique sur le droit du travail, la négociation de conventions collectives et le droit de la santé et de la sécurité du travail. En 2014, il a joint le cabinet Lavery Avocat à titre d’avocat et d’associé directeur du bureau de Trois-Rivières. Il a également siégé au conseil d’administration du cabinet de 2015 à 2017.

Très actif au sein de sa communauté, il s’est retrouvé à maintes reprises à la tête d’initiatives d’affaires ou philanthropiques. Il a notamment été président de la Chambre de commerce de Trois-Rivières, président du conseil d’administration de la Fondation du Centre hospitalier régional de Trois-Rivières et à la présidence de celui de Centraide Mauricie de 2012 à 2017.

 

Quel est l’avenir de Télé-Québec?

 

 28 août 2020

Depuis son élection en octobre 2018, le gouvernement de François Legault multiplie les gestes à saveur nationaliste et tente de se montrer décomplexé sur une panoplie d’enjeux qui semblaient mis au rancart depuis plusieurs années par les précédents gouvernements libéraux : Francisation des immigrants, laïcité, relations intergouvernementales revendicatrices, sans oublier le dossier de la protection de la langue française, dans lequel le ministre Simon Jolin-Barrette nous livrera son plan sous peu. 

La culture comme composante essentielle du nationalisme québécois

Aujourd’hui, le gouvernement se devra d’intégrer une autre facette à son plan pour redonner la fierté aux Québécois et Québécoises : la culture. En effet, une nation doit pouvoir être fière de sa langue, de son territoire et de sa culture. Mais pour être fier de sa culture, encore faut-il la connaître et la voir s’épanouir. Alors que nous assistons à la mondialisation du marché de la culture avec les géants de la distribution du divertissement (principalement américains), tels que Spotify, Netflix ou Amazon Prime, les Québécois sont en droit de se demander quel est le plan pour sauvegarder et promouvoir nos artistes, notre culture et notre patrimoine. 

Et si je vous disais que le Québec s’est déjà doté d’un outil dont la mission correspond à ces aspirations. Et si je vous disais que cet outil, c’est Télé-Québec. 

Une mission à reconsidérer pour Télé-Québec

Télé-Québec a d’abord été créée afin de présenter sur ses ondes du contenu éducatif, ayant pour objet le patrimoine québécois, la culture, les enjeux de société ainsi que l’éducation économique et sociale de ses téléspectateurs. Or, à l’exclusion des émissions jeunesse, dont la qualité est à souligner, il est maintenant clair qu’une vaste partie de la programmation de Télé-Québec est consacrée à l’art de vivre ainsi qu’à des émissions d’intérêt social, des reprises de documentaires et d’émissions américaines. 

Sans prétendre que la mission de Télé-Québec est complètement désincarnée, il serait peut-être temps pour notre gouvernement de se concerter avec Télé-Québec et si nécessaire, de revoir les crédits budgétaires lui étant alloués, afin que le Québec puisse se doter d’une télé d’État digne du 21e siècle. 

Une télé d’État moderne et à la hauteur de nos aspirations

Alors que les plateformes de diffusion pleuvent et que leur succès est éprouvé chez nous, entre autres avec la plateforme Tou.tv, présentée par Radio-Canada, il est temps pour Télé-Québec de se tourner vers cette avenue afin de rendre plus de contenu disponible aux Québécois et Québécoises.

Il est indéniable, les abonnements au câble ne cessent de diminuer chez les ménages québécois. Télé-Québec doit donc être en mesure de saisir cette opportunité et offrir du contenu varié et même exclusif, afin d’attirer une plus grande affluence de visites sur une plateforme de visionnement plus centralisée. 

Le contenant, mais aussi le contenu

La mission de Télé-Québec se doit aussi d’être revisitée par son offre télévisuelle. À la simple vue de la grille horaire et des différentes émissions et documentaires disponibles sur le site Internet, on peut rapidement constater que très peu d’émissions traitent directement ou indirectement d’histoire, de patrimoine et même de culture. Pourtant, une bonne connaissance de son histoire nationale est un élément charnière de la citoyenneté québécoise. Ainsi, si notre gouvernement souhaite être cohérent dans sa démarche nationaliste, un effort devra être mené de concert avec Télé-Québec afin de mettre sur pieds une programmation reflétant davantage la richesse du Québec et de son histoire.

Un téléjournal à Télé-Québec

Une des choses que nous aura démontré la pandémie COVID-19, c’est l’importance vitale que peut revêtir l’information neutre et de qualité. Que ce soit pour faire le point auprès de la population ou rectifier certains faits, un téléjournal du soir à Télé-Québec pourrait définitivement contribuer à crédibiliser la chaîne en tant que réelle télé d’État. L’arrivée d’un téléjournal à Télé-Québec dans un format créatif, avec une option numérique, qui ciblerait la mise en valeur des réalités régionales permettrait d’attirer un nouvel auditoire.  

Voici l’occasion pour la ministre de la Culture, Nathalie Roy, et le premier ministre, monsieur François Legault, d’ouvrir la porte à de grandes opportunités en culture et d’établir un virage numérique, moderne et audacieux. 

 

Comment les aînés et les jeunes peuvent-ils apprendre les uns des autres? 

 

 25 août 2020

La pandémie nous a fait ouvrir les yeux concernant la triste réalité que subissent nos aînés dans les CHSLD. L’ensemble du Québec est encore sous le choc et endeuillé. L’important maintenant est de passer à l’action. Alors, comment peut-on éviter que cette réalité déchirante se reproduise ?  Devrait-on garder nos aînés plus longtemps dans le confort de leur chaumière en misant sur les soins à domicile ? Sinon, devrait-on leur assurer une meilleure qualité de vie en instaurant des aménagements multigénérationnels ?

 

Selon l’Institut canadien d’informations sur la santé, « la plupart des personnes âgées au Canada désirent rester chez elles aussi longtemps que possible ».  On peut comprendre que pour certains c’est difficile, puisqu’ils n’ont pas les moyens nécessaires ou l’autonomie pour rester chez eux.  Pourtant, ils auraient une meilleure qualité de vie, puisqu’ils ne seraient pas dépaysés et ils auraient plus de repères.  En restant chez eux, ils auraient pu recevoir la visite de leur proche en suivant les recommandations sanitaires de l’Institut national de santé publique du Québec.  Celle-ci précise qu’il y a un manque de service pour combler le besoin.  Pourtant, avec la campagne d’embauche de préposés aux bénéficiaires, Québec a reçu 87 058 demandes d’inscription. L’État pourrait assurer à l’avenir une plus grande place aux soins à domicile, puisqu’il a maintenant les ressources humaines nécessaires pour s’occuper des plus vulnérables. De plus, en associant un proche aidant à une personne âgée qui est dans la solitude, on parvient à créer un lien important entre les deux, puisque le préposé aux bénéficiaires passerait du temps à préparer les repas et à garder la maison propre.  

 

Une autre solution se trouve dans les établissements intergénérationnels. En misant sur des foyers accueillants composés à la fois de plus jeunes et de personnes plus âgées, nous pourrions repenser à une manière de rehausser la qualité de vie de nos aînés. Dans ces centres, il faudrait miser sur le bien collectif et l’apprentissage intergénérationnel. D’une part, la nouvelle génération pourrait assister la plus vieille en ce qui concerne certaines réalités de notre époque comme l’avènement du numérique et l’importance de la conscience écocitoyenne. D’autre part, les aînés pourraient partager leur savoir et leurs expériences vécues qui ont forgé leur jeunesse. Chacun apprendrait par rapport à l’époque de l’autre et une meilleure compréhension de l’autre s’installerait. Cela brisera la vie monotone et solitaire des aînés séjournant dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée et affaiblirait considérablement l’âgisme dans notre société. 

 

Il faut traiter nos aînés avec le plus grand respect, car ils ont contribué toute leur vie à créer le Québec d’aujourd’hui. Dans chaque grand-père et dans chaque grand-mère se trouve une histoire unique qui vaut la peine d’être entendue.  Ils ont tellement plus à nous apprendre que nous le pensons et nous nous devons collectivement de faire un effort pour prendre soin de ces encyclopédies qui ont su avec le temps mériter leur dignité.

Ajoute tes nouvelles idées en participant au Congrès numérique en cliquant ici.

La ministre McCann annonce une aide supplémentaire de 375 M$ pour les étudiantes et étudiants du postsecondaire

 

 21 août 2020

Montréal, le 21 août 2020. – Afin de venir en aide aux étudiants et de répondre à leurs besoins dans le contexte actuel de la pandémie, notamment de les soutenir davantage financièrement et d’éviter le décrochage, la ministre de l’Enseignement supérieur, Mme Danielle McCann, annonce un investissement supplémentaire de 375 millions de dollars. Cette somme permettra notamment de bonifier le programme d’aide financière aux études et d’aider les différents établissements d’enseignement supérieur à offrir un meilleur soutien à leur communauté étudiante.

300 M$ supplémentaires pour la bonification de l’Aide financière aux études

Le total des investissements accordés pour 2020-2021 est de 300 millions de dollars, ce qui permettra la mise en place de mesures temporaires et de mesures permanentes de bonification de l’Aide financière aux études (AFE) pour tenir compte, notamment, de la situation pédagogique inhabituelle causée par la pandémie :

  • hausse non récurrente de 200 millions de dollars dans le but de mieux répondre aux besoins découlant de la crise de la COVID-19 pour les bénéficiaires du Programme pendant leurs études, pour l’année 2020-2021, ce qui représente un montant supplémentaire de 96 $ par mois pour les étudiants qui résident chez leurs parents et de 205 $ pour les étudiants ne résidant pas chez leurs parents;
  • 100 millions de dollars pour des bonifications permanentes au Programme de prêts et bourses et pour l’augmentation durable de l’allocation relative au matériel d’appui à la formation.

La bonification permanente de 100 millions de dollars du Programme de prêts et bourses permettra un calcul mieux adapté à la situation de chaque étudiant. Ainsi, le montant reconnu pour des frais de subsistance sera augmenté de 40 millions de dollars. La contribution attendue des parents et celle des étudiants seront revues à la baisse, ce qui représente une économie de 20 et 30 millions de dollars respectivement.

Ces mesures permettront également d’élargir le bassin d’étudiants admissibles au programme de plus de 20 000 étudiants. Elles contribueront à maintenir l’endettement à un bas niveau et à fournir plus de liquidités aux étudiants, et représentent une somme de près de 700 $ par année. Ces derniers seront ainsi encouragés à poursuivre leurs études ou à les reprendre. De plus, un montant de 10 millions de dollars permettra d’offrir une aide pour l’achat de matériel d’appui à la formation (notamment informatique) et l’aide mensuelle pouvant servir à payer un accès à Internet sera bonifiée. Concrètement, le montant du prêt optionnel pour l’achat de matériel d’appui à la formation (notamment le matériel informatique) passera de 150 $ à 500 $ par période de quatre mois d’études.

75 M$ pour la bonification du soutien et de l’encadrement

La situation sanitaire actuelle et la transition abrupte vers un mode d’enseignement à distance à l’hiver 2020 ont bouleversé les façons de faire. La pandémie a également pu contribuer à exacerber la détresse psychologique et l’anxiété vécues par certains membres de la communauté étudiante. Ainsi, une enveloppe de 75 millions de dollars sera accordée, dès la prochaine rentrée, pour le soutien direct aux étudiants. Cette bonification, répartie en trois catégories, vise à fournir l’encadrement pour leur réussite :

  • 35 millions de dollars pour du soutien matériel;
  • 30 millions de dollars pour de l’encadrement pédagogique;
  • 10 millions de dollars pour du soutien psychosocial.

Une partie des sommes allouées aux étudiants aujourd’hui est liée à la bonification des programmes d’aide financière aux études annoncée par le gouvernement fédéral en avril dernier. Ces sommes permettront d’assurer l’accessibilité financière aux études pour la population québécoise à long terme, tout en permettant de faire face aux défis liés à la situation actuelle.

 

Source: Éducation et Enseignement Supérieur

Que faire pour que l’engouement du tourisme au Québec ne soit pas une histoire d’un été?

 

 17 août 2020

Voyages annuels annulés, renoncements aux rituels de prélassement sur les plages d’Old Orchard ou de la Floride ou même les « road trips » en Californie remis à l’an prochain.  C’est la réalité à laquelle bien des Québécois ont dû faire face cet été dû à la fermeture de la frontière canado-étasunienne qui a été reportée sans arrêt. Plusieurs se sont posé la question à savoir ce qu’ils allaient faire de leurs vacances estivales considérant la pandémie qui a conquis le globe plus tôt dans l’année. Par chance, le territoire québécois regorge de paysages uniques et d’une culture propre à chaque région. Ainsi, plusieurs Québécois se sont tournés vers la possibilité de découvrir ou de redécouvrir la grandeur du Québec. Mais, la réalité dans laquelle la Covid-19 nous invite à voyager principalement au Québec est-elle l’histoire d’un été ? Cet engouement à explorer ce nouveau Cancún qui est la Gaspésie n’est-il pas éphémère ? Cette exaltation envers une région peut-elle causer un effet de « surtourisme » néfaste pour la population locale et la flore ? Ces interrogations nous poussent à repenser le tourisme local au niveau de la promotion de celui-ci ainsi qu’à l’impact sur la faune et la flore causé par les voyageurs.  

 

Le tourisme a connu la générosité et le gros bon sens de l’État avec l’injection de 750 millions de dollars pour soutenir le tourisme local. Avec des forfaits alléchants disponibles sur le site de Bonjour Québec, le peuple québécois a été tenté de visiter son territoire, mais il reste que l’économie ne peut être stimulée inconditionnellement et indéfiniment de cette façon. Quoiqu’une plateforme Web comme celle-ci est à conserver étant donné sa centralisation des renseignements et sa facilité d’accès. D’autre part, les administrations régionales devraient, entre autres, miser sur des campagnes publicitaires pour attirer des voyageurs chez eux, et ce afin de mettre en valeur la géographie ainsi que la culture de la région. Un exemple parfait est l’ancien slogan Gaspésie, je t’aime qui est resté ancré dans la mémoire des Québécois jusqu’à aujourd’hui. 

 

De plus, un autre marché touristique n’a peut-être pas été encore envisagé soit celui auprès des nouveaux arrivants. L’État devrait miser sur la promotion du tourisme auprès d’eux afin de créer une nouvelle vague de consommateurs du tourisme local. Du même coup, ils viendront à s’approprier le territoire, connaître la réalité géographique et culturelle à l’extérieur de Montréal et ainsi s’intégrer davantage à la société québécoise, puisqu’ils auront conscience de ce qui les entoure.  

 

Repenser le tourisme passe également par la prise de conscience de notre territoire et de son respect dans sa pleine intégrité. Avec l’afflux de touristes en Gaspésie, nous avons pu apercevoir une mauvaise conduite de certains envers les lieux touristiques et les milieux naturels. Ainsi, la réduction de l’empreinte écologique des visiteurs devrait être encadrée par l’État via les parcs nationaux afin de préserver leurs écosystèmes.  D’ailleurs, la possibilité de le faire est encore plus grande avec les mesures de distanciation physique telles que la réduction de 50% de visiteurs entrepris par la SÉPAQ.  En contrôlant l’accès aux vacanciers, une approche écoresponsable serait plus facile à adopter.   

 

Le tourisme est un secteur économique qui ne peut être négligé. En effet, le tourisme permet non seulement aux citoyens de se divertir parmi divers loisirs, mais il permet également à une certaine partie de la population de se nourrir. Le tourisme est une source d’enrichissement pour les gens qui viennent découvrir, contempler les lieux et pour ceux qui accueillent également. Nous nous devons de repenser, ensemble, durant le congrès de la Relève caquiste – Repenser le Québec, le tourisme québécois post-covidien autant au niveau de la promotion des richesses de chaque région, des nouveaux consommateurs potentiels et de la protection des lieux qu’on chérit tant, et ce afin que tous puissent en profiter pleinement comme ce fut le cas cet été.

 

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